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vendredi 7 janvier 2011

[Actu] Les vidéodanses s’invitent au MK2 Quai de Loire

Avis aux parisiens (ou aux amateurs de danse qui seraient prêts à faire le déplacement). A partir du 10 janvier jusqu’au 6 février, le MK2 Quai de Loire propose un best of des programmes Vidéodanses du Centre Pompidou.


Au programme un gros plan sur les chorégraphes Pina Bausch, Merce Cunningham, Anne-Theresa de Kersmaeker, Dominique Bagouet, William Forsyth, DV8, Mats Ek, Kazuo Ohno, Leigh Bowery, Jérôme Bel, Boris Charmatz et Raimund Hoghe.

Mais aussi des œuvres isolées à ne pas manquer comme Abracadabra et Le P’tit Bal de Philippe Decouflé, L’Apres-midi d’un Faune avec Nicolas Le Riche, Le défilé de Régine Chopinot réalisé par Marc Caro, Trio 03 d’Odile Duboc, Song and Dance de Mark Tompkins ou encore Skull * Cult de Christian Rizzo & Rachid Ouramdane. Et si vous aimez le conceptuel étrange qui joue sur les corps je vous conseille les Jan Fabre et Wim Vandekeybus.

Bien sur si vous avez le temps je vous conseille de voir l’intégralité du programme (qui se trouve en cliquant ici) qui est très riche et d’excellente qualité.


Merci à Stella pour le tip




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dimanche 16 mai 2010

[Rétro] Vidéodanse: Danse serpentine (Frères Lumière - 1896)

Cette semaine la vidéo rétro est une des toutes premières vidéodanses de l’histoire, ou du moins l’ancêtre des vidéodanses. Il s’agit de la Vue Lumière 765: Danse Serpentine datant de 1896. Réalisée par les frères Lumière, elle met en scène la danseuse américaine Loïe Fuller installée en France à l’époque.



Ce que j’aime dans cette vidéo c’est qu’elle est bien plus qu’une simple captation, c’est un objet d’étude. Etude du mouvement filmé évidemment, étude également des possibilités de coloration du film. Ce qui en fait pour moi une vidéodanse, puisqu’il y a bien ici une réelle interaction entre ces deux médiums.

Thomas Edison a fait des vidéos semblables à la même époque qui mettaient en scène les danseuses Annabelle Moore et Crissie Sheridan, mais elles sont pour la plus part en noir et blanc et lorsqu’elles sont colorés le détail n’est pas aussi précis. Je les trouve de fait un poil moins intéressantes.







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lundi 5 avril 2010

[Vidéodanse] 3 Seasons (Matthew Brown & Whim W'Him)



Voici une vidéodanse que j’ai découverte chez Shalima. Il s’agit en fait d’une vidéo promo réalisée par Matthew Brown pour le nouveau spectacle 3 seasons de la compagnie Whim W’Him installée à Seattle.



Je suis tombée complètement sous la charme de cette vidéo. Je sur-adore le début en noir et blanc avec son rythme tranquille, sa façon de nous montrer une sorte d’intimité. Et puis j’adore la façon dont le tout explose, dont la couleur prend le dessus, pour nous laisser voir des bribes du spectacle qui semble d’une beauté incroyable. J’aime enfin le fait que la vidéo ne rende pas seulement compte de ce qu’il se passe dans ces 3 seasons, mais aussi de ce que les danseurs y vivent. Mon coup de cœur du mois, à n’en pas douter!

Note:
note sur 6




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vendredi 2 avril 2010

[Vidéodanse] Kenos (Françoise Ha Van Kern)

Je ne baisse pas les bras malgré le manque de succès du billet précédent sur le sujetMon objectif étant de faire disparaître la réponse "Je ne sais pas ce qu’est une vidéodanse" des différents avis sur la question, même si cela me prend 20 ans!

A suivre... 4 types de vidéodanse avec Sylvie Guillem


Parfois les vidéodanses, principalement quand il s’agit de danse contemporaine, sont juste le résultat d’une simple envie de filmer la danse brute, telle qu’elle est. Pas de mise en scène particulière, pas de chorégraphie calculée pour être filmée, pas de concept élaboré, juste des pas offerts à la caméra, pris sur le moment.

C’est le cas de la vidéodanse Kenos mettant en scène Sylvie Guillem et David Kern, réalisée par Françoise Ha Van Kern en 1996 comme outil de promotion pour la tournée internationale de la danseuse.







J’avoue que même si à la base ce n’est pas le style de vidéodanses que je préfère, quand l’interprète est aussi parfaite que Sylvie Guillem je peux regarder pendant des heures. Et finalement elle réside bien là la notion de base de ces objets que sont les vidéodanses, et de celle-ci en particulier: mettre en avant un danseur, un chorégraphe, le faire découvrir et apprécier.


Note:
note sur 6
note sur 6




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mercredi 24 mars 2010

[Vidéodanse] Blue Yellow (Adam Roberts & Jonathan Burrows)

Continuons (ou plutôt reprenons puisque c’était il y a presque deux ans) notre exploration des différents types de vidéodanses grâce à Sylvie Guillem.

Je vous ai déjà parlé de la vidéodanse portrait avec Evidentia et de la vidéodanse captation avec Smoke & Wet Woman. Voici maintenant un exemple de vidéodanse jouant tout autant sur l’esthétique que sur le mouvement avec des jeux de lumières et de cadre.

A suivre... 4 types de vidéodanse avec Sylvie Guillem


Blue Yellow a été réalisé par Adam Roberts sur une chorégraphie de Jonathan Burrows




Il s’agit de la toute première vidéodanse que j’ai vu (du moins dans mon souvenir). La première que j’ai analysée également dans le cadre de mes études. J’aime son esthétique, ses couleurs. J’aime son jeu sur le cadrage/décadrage, le découpage du corps, les ombres portées, les sons. J’aime le fait que grâce à tous ces éléments, on peut facilement s’imaginer les mouvements qu’effectue Sylvie Guillem quand elle est hors champ. J’aime le fait que le langage chorégraphique très articulaire utilisé par la danseuse marche aussi sur cette thématique du découpage du corps. J’aime la description qu’en fait son chorégraphe Jonathan Burrows: "As the camera moves on from the doorway, yellow gives way to blue, image gives way to memory and imagination."

Bref, j’aime cette vidéodanse.


Note:
note sur 6





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jeudi 4 mars 2010

[Clip] Etchasketch Trees (Ernest Gonzales)

Sortons un peu des séries TV pour se tourner vers cet étrange clip/vidéodanse réalisé par Ariane Natale, aka Air, pour le morceau Etchasketch Trees du musicien expérimental Ernest Gonzales.

Dans un univers quelque peu psychédélique de lumières et plastics roses et bleus, la réalisatrice met en scène les mouvements planants de la danseuse contemporaine Nasim Haroun Mahdavi chorégraphiée par Rani Welch. Air décrit cette vidéo comme une dreamy dance through psychedelic realms of the subconscious. Tout un concept...



Je trouve ce clip étrange, pas forcément à mon goût, mais finalement assez captivant. Je n’aime pas trop la transition du début, un peu brute, qui nous emmène du monde extérieur vers le-dit royaume du subconscient, mais j’aime beaucoup la musique par contre et le travail du corps qui est fait dessus. Et puis j’aime que ce soit plus une vidéodanse qu’un clip au final.


Note:
note sur 6




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lundi 4 mai 2009

[Videodanse] Ballet in the street

Comme promis, c'est repartit mon kiki. Et pour la reprise je vous propose une vidéodanse dégotée par Caro mettant en scène l'actrice Summer Glau que l'on a pu voir notamment dans la série Terminator: The Sarah Connor Chronicles. On savait déjà que Summer était danseuse, on l'avait vu exécuter quelques pas lors de la première saison de ladite série dans une scène assez touchante et remarquablement réalisée.

La voilà donc dans une vidéo portrait réalisée par Tyler Shields dans le cadre de son projet The Dirty Side of Glamour. La miss y exécute un petit solo sur pointes dans la rue le tout présenté au ralentis sur une ballade de Cat Power (I Found a Reason) donnant à l'ensemble un aspect d'apesanteur, de rêve incongru.



A noter que cette vidéo s'accompagne de 5 autres photos de la demoiselle dont trois en tenue de danseuse qui figureront dans le livre The Dirty Side of Glamour.






Note:
note sur 6


Source vidéo: site officiel de Tyler Shields
● Source photos: Just Jared





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samedi 4 avril 2009

[Pub] Target: Art Celebrates

Dans le cadre de sa campagne Art For All, les fameux magasins américains de grande distribution Target ont fait appel la compagnie de live action graphic et motion design Eyeball pour réaliser une vidéodanse hommage aux 50 ans du Alvin Ailey American Dance Theater. Intitulée Art Celebrates cette vidéo met en scène des danseurs de la compagnie sur fond d'images d'archives présentant les plus grands moments de cette institution de la danse américaine. Le tout dans une tonalité de rouge et or et reprenant la fameuse cible, logo des magasins Target.



La vidéo a été crée par Limore Shur et se veut à la fois un élément publicitaire, mais également une façon de diffuser des œuvres d'art au grand public. Ainsi en plus de passer à la télé, elle est projetée dans diverses places publiques sur toutes sortes d'écrans. Pour en savoir plus sur le concept de diffusion, et voir la vidéo en meilleure qualité, je vous invite à lire le dossier de presse



Note:
note sur 6



Source The Inspiration Room sur un tip de Nico



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lundi 30 mars 2009

[Videodanse] Boombox

Avant que la matinée ne se finisse une petite vidéo intitulée Boombox réalisée par Ely Kim. Le principe: exécuter devant la caméra quelques pas de danse sur des extraits de 100 chansons/musiques différentes. Le projet est très sympa, mais se montre un peu redondant pour une vidéo de plus de 9 minutes.




TRACK LIST
001. Heart of Glass / Blondie
002. Jimmy / M.I.A.
003. Deceptacon / Le Tigre
004. Im on Fire / 5000 Volts
005. Je Veux Te Voir / YELLE
006. The Way I Are / Timbaland
007. Too Young / Phoenix
008. Over And Over / Hot Chip
009. Stick It To The Pimp / Peaches
010. Say My Name / Destiny’s Child
011. Pin / Yeah Yeah Yeahs
012. Geremia / Bonde Do Role
013. Let Me Clear My Throat / DJ Kool
014. Point Of No Return / Expose
015. Bubble Sex / The Seebach Band
016. Pump Up the Jam / Technotronic
017. Let’s Make Love And Listen To Death From Above / CSS
018. Hella Nervous / Gravy Train
019. Me Plus One / Annie
020. Don’t Go / Yaz
021. Bootylicious / Destiny’s Child
022. Electric Feel / MGMT
023. Boys Don’t Cry / The Cure
024. Lose Control / Missy Elliott
025. Ride The Lightning / Evans And Eagles
026. Don’t Stop ‘Til You Get Enough / Michael Jackson
027. Hearts On Fire / Cut Copy
028. Tainted Love / Soft Cell
029. Between Us & Them / Moving Units
030. It Feels Good / Tony Toni Tone
031. Polaris (Club Mix) / Cyber People
032. You Never Can Tell / Chuck Berry
033. Huddle Formation / The Go! Team
034. Pump That / FannyPack
035. My Love / Justin Timberlake
036. Hung Up / Madonna
037. Justice - D.A.N.C.E (MSTRKRFT Remix) / Justice
038. Cybernetic Love / Casco
039. Creep / TLC
040. When I Hear Music / Debbie Deb
041. B.O.B. / Outkast
042. Bubble Pop Electric / Gwen Stefani
043. Miss You Much / Janet Jackson
044. You Spin Me Round / Dead Or Alive
045. Slide In / Goldfrapp
046. Kelly / Van She
047. Mine Fore Life / The Sounds
048. Disco Heat / Calvin Harris
049. Nighttiming / Coconut Records
050. Club Action / Yo Majesty
051. Pogo / Digitalism
052. Lip Gloss / Lil Mama
053. Heartbeats / The Knife
054. Enola Gay / OMD
055. Goodbye Girls / Broadcast
056. Kids In America / Kim Wilde
057. Kiss / Prince
058. Tenderness / General Public
059. Push It / Salt N Pepa
060. Circle, Square, Triangle / Test Icicles
061. Day ‘N’ Nite (Crookers Remix) / Kid Cudi
062. Shadows / Midnight Juggernauts
063. Paris (Aeroplane Remix) / Friendly Fires
064. Out At The Pictures / Hot Chip
065. Me Myself and I / De La Soul
066. AudioTrack 10 / Diplo
067. Girls & Boys / Blur
068. Heater / Samim
069. I Wanna Dance With Somebody / Whitney Houston
070. Hands In The Air / Girl Talk
071. Limited Edition OJ Slammer / Cadence Weapon
072. Meeting In The Ladys Room / Mary Jane Girls
073. NY Lipps / Soulwax
074. Lex / Ratatat
075. Gravity’s Rainbow (Soulwax Remix) / Steve Aoki
076. Once In A Lifetime / Talking Heads
077. Leave It Alone / Operator Please
078. Half Mast / Empire Of The Sun
079. Hardcore Girls / Count and Sinden feat. Rye Rye
080. Dance, Dance, Dance / Lykke Li
081. Never Gonna Get It / En Vogue
082. Blue Monday / New Order
083. Crazy In Love (Featuring Jay-Z) / Beyoncé
084. 10 Dollar / M.I.A.
085. Love To Love You Baby / Donna Summer
086. Steppin’ Out / Lo-Fi-Fnk
087. Karle Pyar Karle / Asha Bhosle
088. Love Will Tear Us Apart / Joy Division
089. Straight Up / Paula Abdul
090. My Drive Thru / Santogold, Casablancas, NERD
091. Like A Prayer / Madonna
092. Freedom 90 / George Michael
093. Black & Gold / Sam Sparro
094. B-O-O-T-A-Y / Spank Rock and Benny Blanco
095. Great Dj / The Ting Tings
096. In A Dream / Rockell
097. Don’t Stop the Music / Rihanna
098. Hong Kong Garden / Siouxsie & The Banshees
099. It’s Tricky / D.M.C.
100. Bizarre Love Triangle / New Order


Note:
note sur 6


Source sur un tip de Nico



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dimanche 15 mars 2009

Rainbows In Motion

Il y a plus d'un an je vous avais parlé ici d'une publicité que Nico avait réalisé dans le cadre d'un concours Pepsi / MTV organisé par Dailymotion qui s'appelait Pure Rush du Maître Sobe. Si vous aviez suivi l'histoire à l'époque, vous savez que Nico a fait partit des gagnants, mais que nous n'étions pas très satisfaits du rythme de la vidéo principalement à cause de son côté plan séquence et d'une chorégraphie trop contemporaine et pas assez punchy. Bref, nous avions retourné le projet avec une autre chorégraphie filmée cette fois-ci en plusieurs plans pour avoir un montage plus dynamique. Mais Nico n'avait pas eu le temps de faire le nouveau montage avant l deadline du concours.

Pour ne pas perdre les images, tournées en HD qui plus est, Nico a décidé de créer un nouveau concept de vidéodanse. C'est ainsi qu'est né Rainbows in motion que je vous présente ici.



Comme la dernière fois je vais essayer de détailler ici quel a été mon travail en tant que chorégraphe et interprète (si c'est le côté technique de la chose qui vous intéresse, je vous invite à vous rendre sur le blog de Nico sur lequel il a tenu compte de l'avancement du projet étapes par étapes). A la relecture de mon ancien billet, je me rends compte que même si la chorégraphie a changé il reste certaines similitudes dans le processus de création et d'interprétation (en italique dans le texte les choses qui n'ont pas changé).


1. Préparation de la chorégraphie
Rappelons donc qu'à la base cette chorégraphie a été créée dans le but de rendre compte des effets énergisants de la nouvelle boisson du maître Sobe. La transformation du sujet "boisson énergisante" en "boisson arc-en-ciel" a été effectuée lors du montage donc.

Cette chorégraphie est en quelque sorte une v2. qui se voulait résolument plus punchy, plus mouvante que la précédente, tout en respectant les contraintes qu'imposent le dédoublement dans l'image, c'est-à-dire éviter que les trois danseuses évoluent dans le même espace.

Lors de la première version j'avais joué sur 2 types de dimensions pour créer la chorégraphie. Des diagonales afin d’"écraser" les déplacements et un travail sur la verticalité avec des sauts sur place et du sol pour garder une idée de mouvement dans l’espace qui ne prenne cependant pas trop de place mais l'idée n'avait pas marché.

Pour résoudre le problème d'une chorégraphie finalement trop statique dans l'espace, trop cantonnée à un seul carré, nous avons tout d'abord décidé avec Nico de faire démarrer les trois danseuses à des moments différents dans la chorégraphie, permettant ainsi à la première de traverser l'espace des danseuses 2 et 3, et à la deuxième de traverser celui de la danseuse 3. Pour que cette idée marche tout en gardant une idée de synchronisation nécessaire à la notion de dédoublement il fallait créer la chorégraphie de telle sorte que la danseuse 1 quitte la zone de la danseuse 2 au moment où celle-ci allait quitter la zone de la danseuse 3. Une explication en image sera peut-être plus parlante…

La danseuse 1 quitte la zone de la danseuse 3 et rentre dans la zone de la danseuse 2


La danseuse 1 quitte la zone de la danseuse 2. La danseuse 2 quitte la zone de la danseuse 3


Les danseuses 1 et 2 rentrent dans leurs zones


La danseuse 3 prend rentre en jeu


De plus nous avons décidé aussi de délimiter des zones plus grandes sous formes de couloirs dans la perspective du chant de la caméra pour que les trois danseuses aient une plus grande marge de déplacement "avant-arrière" et ainsi jouer sur la profondeur de chant.

Autres idées pour rendre la chorégraphie moins statique: 1. la danseuse 1 avance pour rejoindre le niveau de la danseuse 2 qui elle reste sur place alors que la danseuse 3 recule, 2. l'effet miroir sur la fin, le tout pour donner une notion d'interaction entre les trois danseuses qui complète la première idée de traverser les différentes zones.

La danseuse 1 avance pour rejoindre le niveau de la danseuse 2 qui elle reste sur place alors que la danseuse 3 recule


Effet miroir


La chorégraphie est donc constituée de trois parties: 1. l'apparition des trois danseuses qui traversent les différentes zones. 2. la mise à niveau des trois danseuses chacune dans leur zone. 3. l'effet miroir.

Enfin pour essayer de rendre la chorégraphie plus énergique j'ai rajouté des mouvements plus pop commercial dancing et des figures à tendance gymniques comme les roues, rondades et autres sauts qui tournoient.



2. Le tournage
Une fois les zones couloirs mises en place nous avons délimité la ligne centrale sur laquelle les trois danseuses devaient se retrouver. Nous avons commencé par tourner la deuxième partie de la chorégraphie, celle où les trois danseuses apparaissent ensemble à l'écran. Nous avons filmé la chorégraphie à 4 reprises dans chacune des zones.

Nous sommes passés ensuite à la troisième partie avec un traitement particulier sur la fin pour la deuxième danseuse puisqu'elle est filmée au ralentis. Puis nous sommes passés à la première partie filmées sous trois angles différents pour que Nico puisse dynamiser le montage.

Comme la dernière fois mon travail en tant qu’interprète était bien sûr de respecter les zones, mais également de faire en sorte que les mouvements soient interprétés chaque fois de la même manière, à la même vitesse, etc. afin que les trois danseuses soient le plus ensemble possible lors du montage final. Le travail de synchronisation a été rendu plus compliqué cette fois-ci par l'ajout des sauts et roues, et surtout par le fait que les trois danseuses ne démarrent pas en même temps et interprètent des chorégraphies similaires complémentaires et non identiques.



3. Le montage
Pour le montage Nico a sélectionné les différentes versions qui étaient les plus proche, découpé, collé (parfois image par image) pour avoir les 3 danseuses alignées. A suivre une petite vidéo du montage brut une fois cette sélection faite.




Le plus dur pour moi dans cette aventure a été d'arriver à construire et interpréter une chorégraphie dont je ne pouvais pas voir la globalité au moment du tournage. C'était assez gênant. Est-ce que les roues pour traverser les zones 2 et 3 vont rendre bien ensemble? Est-ce que le fait que la danseuse 2 reste sur place au moment où les deux autres la rejoignent va rendre moins statique une fois les deux autres ajoutées? Est-ce que l'effet de miroir fonctionne? Au final, si je n'aime pas le vocabulaire chorégraphique que j'ai utilisé et que je trouve ma technique vraiment hasardeuse, je suis assez contente de la structure de la chorégraphie et de ce qu'elle rend une fois les trois danseuses rassemblées à l'écran.



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lundi 9 mars 2009

[Clip] Karadano V (The Arrows / Okayama Club)

On continue dans les curiosités et idées artistiques plus qu'intéressantes avec une vidéo que m'a faite découvrir Marion du blog Do the Dance.

Il s'agit d'une vidéodanse réalisée par l'Université de danse moderne Okayama Club au Japon sur une commande du groupe The Arrows pour promouvoir leur nouvel album Aroï. La chorégraphie est interprétée sur la chanson Karadano V et se base sur la fable chinoise The Frog in the well. Une première chose qui me plait dans ce projet c'est son côté multifictions, multigenres, à mi-chemin entre le clip, la publicité, c'est là que se trouvent les fondations de la vidéodanse. Mais ceci n'est que l'enveloppe, le premier abord, je vous laisse juger par vous-même.



D'une part je trouve cette idée de cases vraiment intéressantes, et surtout remarquablement utilisée dans l'écriture chorégraphique. D'autre part je trouve la maîtrise des danseuses et leur travail de synchronisation assez remarquable. A côté de ça j'ai trouvé que l'esthétique et le cadrage/montage assez minimalistes collaient très bien avec la musique, fort sympathique au demeurant.


Note:
note sur 6
note sur 6


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jeudi 18 décembre 2008

Bettie Page - Hommage

Oui je suis un peu en retard mais la dame mérite bien son hommage quand même! Bettie Page (ou Betty Page selon son certificat de naissance), Pin Up de légende, est décédée jeudi dernier des suites d'une crise cardiaque à l'âge de 85 ans. Pourquoi parler de la miss sur ces pages alors qu'elle est principalement connue pour ses photos dénudées? Et bien parce que Bettie était également, voir même avant tout en ce qui me concerne, une star de l'art performatif burlesque et qu'à cette occasion elle a participé à de nombreuses vidéodanses ainsi qu'au film - désormais quasi introuvable - Striporama dans lequel elle jouait son propre rôle et dont voici un extrait.



Née en 1928 Bettie Page a débuté sa carrière en tant que mannequin puis s'est orienté vers les photos érotiques, le bondage et le style burlesque faisant ainsi scandale dans les années 50. C'est en 1955 qu'elle est couronnée reine des Pin-up lorsqu'elle fait la couverture de Playboy se créant une place de choix dans la Mansion du même nom. Une carrière à laquelle elle mettra fin dès 1958 se convertissant au Christianisme. Devenue peu à peu icône pop puis objet de culte dans les années 80 à la suite d'une republication de ses photoshots des années 50, elle a mené cette deuxième moitié de sa vie dans l'obscurité, loin des médias et de la scène.

En 1998 Bettie Page a fait l'objet de deux documentaires: Betty Page: Bondage Queen et Betty Page: Pin Up Queen, ce dernier étant une collection de performance burlesques. Puis en 2005 est sortit le biopic The Notorious Bettie Page avec dans le rôle titre Gretchen Mol, sur lequel je reviendrais d'ici la fin de la semaine.

En attendant voici quelques unes des vidéodanses burlesques de la miss. La première, ma préférée de toutes, est à mon avis ce qui se fait de mieux dans le genre. A la fois enfantin dans l'écriture et espiègle dans l'interprétation. L'art du tease dans toute sa splendeur.














Et puis aussi un petit reportage sur la miss




Je ne vous ai mis là que ce qui est PG rated au pire. Il y en a une autre que j'aime beaucoup par sa simplicité mais qui est plus dénudée (voir carrément dénudée) donc je vous laisse cliquer si vous voulez la regarder…



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mardi 9 décembre 2008

Lugares

Pas d'avis sur la question cette semaine et ce sera ainsi jusqu'en janvier, le temps que je retrouve une poignée de volontaires… Tant pis, vous serez obligés de vous coltiner mes avis à la place.

Aujourd'hui je vous propose la vidéodanse Lugares qui m'a été conseillée par mister partner Nico. Elle a été réalisée en juillet 2007 par Nicolas Lelièvre et Renaud Herbin avec la collaboration de la chorégraphe Anamaria Fernandes dans le cadre du festival portugais Lugar à Dança. Le principe, faire bouger des danseurs en stop-motion donnant l'impression qu'ils glissent, coulent, volent. L'ensemble est vraiment bien écrit et très agréable à regarder!




Note:
note sur 6





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mardi 10 juin 2008

[Vidéodanse] Smoke & Wet Woman (Mats Ek)

A suivre... 4 types de vidéodanse avec Sylvie Guillem


Deux vidéodanses du chorégraphe suédois Mats Ek filmées sur un espace scénique. Ces vidéodanses sont à la base des pièces créées pour la scène mais re-dansées spécialement pour la caméra avec notamment un jeu de gros plans. On est ici à la limite entre la captation et la vidéodanse.


Les vidéos

Smoke

Vidéo divisée en trois parties.







Note:
note sur 6
(mais je n'aime pas du tout la partie centrale)



Wet Woman



Note:
note sur 6


A propos de...

Personnellement je ne suis pas très fan de l’ensemble. Je reconnais la qualité de l’écriture chorégraphique de Mats Ek mais elle ne me touche pas vraiment. Je la trouve un peu trop brute. D’autre part, et surtout en fait, je trouve ce type de vidéodanses assez vain. Je préfère quand, quitte à partir d’une oeuvre créé pour la scène, la chorégraphie est spécialement retravaillée pour le médium filmique (comme Codex de Decouflé par exemple). Alors qu’ici on ne se rend compte qu’il s’agit d’une vidéodanse et non d’une captation que parce qu’il n’y a pas de public et que certains plans ne sont pas réalisables si la caméra n’est pas sur scène en même temps que les danseurs…





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lundi 9 juin 2008

[Videodanse] Evidentia (Sylvie Guillem)

A suivre... 4 types de vidéodanse avec Sylvie Guillem


Evidentia est certainement la vidéodanse la plus connue mettant en scène Sylvie Guillem. Elle a donné son nom a un DVD axé autour de la danseuse qui regroupe certains de ses travaux pour la caméra et des extraits de ses œuvres préférées. C’est également la seule vidéodanse qu’elle a réalisé et chorégraphié elle-même.



Il s’agit ici donc d’un portrait de la danseuse sous forme de vidéodanse. Si on passe outre son accent un poil trop français quand elle parle anglais, je trouve la démarche assez intéressante même si parfois maladroite notamment avec les gros plans sur son visage qui grimace. Ceci dit je trouve que c’est aussi ce qui fait le charme de cette œuvre. Un peu brute et pas vraiment parfaite. Et puis j’aime beaucoup le traitement en noir et blanc qui souligne les superbes lignes de son corps.

Note:
note sur 6





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vendredi 30 mai 2008

[Clip] The art of dancing (The Bronx Cheerleader)

Brésilien résidant à Vancouver où il suit des études en animation au Emily Carr Institute of Art and Design, Diego Maclean aime mettre en mouvement son environnement. Sous sa souris les tables et chaises changent de taille à volonté, les bouteilles d’eau glissent de table en table, les feuilles de papier tressaillent dans leurs boites, etc. Avec The Art of dancing il pousse le concept plus loin et transforme les ombres, les tâches sur les murs, les traces de peinture des rues de Vancouver en silhouettes dansantes. Un travail d’orfèvre aux transitions parfaites.



Cette œuvre a mi chemin entre le clip et la vidéodanse été réalisée en 2006 pour la chanson du même nom écrite par les Bronx Cheerleader extraite de l’album Tough Guy Clichés. Le groupe lui avait passé comme commande de faire une vidéo pour la chanson en le laissant libre quant au choix du contenu artistique. Les danseurs ont été filmés sur fond vert, puis leurs silhouettes découpées et incorporées dans les images live sous After Effects.

Note:
note sur 6


Source réalisation

Et merci à Nico pour l’info


jeudi 29 mai 2008

[Vidéodanse] Salomé (2002)

Salomé
Espagne - 2002
Réalisateur: Carlos Saura
Chorégraphe: Aida Gomez


Aida Gomez répète un nouveau ballet qui retracera l'histoire de Salomé. Des répétitions au choix des costumes, le film nous entraîne peu à peu vers la pièce dansée.

Salomé est la première vidéodanse long métrage que j’ai vue au cinéma. J’ai été tout de suite soufflée par la qualité de son écriture chorégraphique et la réalisation de Carlos Saura. Voici la critique que j’avais écrite pour FilmDeCulte lors de la sortie du film. Pour une fois mon avis n’a pas changé…


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Ni une captation de spectacle, ni un documentaire sur la danse, Salomé appartient de par son processus de création et son esthétique à ce genre particulier qu'est la vidéodanse. En 2001, la danseuse étoile Aida Gomez quitte la direction du Ballet National d'Espagne (l'équivalent espagnol de l'école de l'Opéra de Paris), suite à des conflits quant à ses choix chorégraphiques jugés trop modernes. Elle qui avait toujours rêvé de mélanger le flamenco (son premier amour d'enfance) et la danse classique espagnole en mettant en scène une des grandes histoires de l'antiquité méditerranéenne, elle se trouvait enfin libre de toute contrainte. Elle contacte alors Carlos Saura pour qu'il réalise une captation de sa nouvelle pièce Salomé. Celui-ci, grand habitué des films musicaux, lui propose d'en faire une œuvre de fiction qui mettrait en scène le processus de création puis la pièce en elle-même. Le résultat est stupéfiant.

Le film gagne toute sa saveur dans cette division en deux parties qui se font écho. La première, filmée en vidéo professionnelle, donne à voir les répétitions, les choix de la musique, des décors et des costumes en alternant courtes interviews et scènes anecdotiques. Le tout, savamment structuré par un montage sobre et limpide, construit la trame de fond de l'œuvre. Dans la seconde, Carlos Saura nous transporte dans un univers de danse aux couleurs chaudes. Mélangeant avec délicatesse les jeux de lumière, d'ombre et de reflet, il met en évidence les courbes et volutes que dessinent les corps cambrés des danseuses de flamenco. Transcendées par l'utilisation du 35 millimètres, les images qui en ressortent sont d'une rare beauté lumineuse. Le montage est ici aussi exemplaire. Exercice périlleux lorsque l'on filme de la danse, Carlos Saura alterne avec virtuosité tous les styles de plan sans un seul faux raccord. A travers son objectif, il capte, suggère, sculpte et dissèque les mouvements.

Alliant parfaitement le flamenco à la danse classique espagnole, la chorégraphie de Aida Gomez est résolument contemporaine. Tout en respectant la grande tradition du flamenco en gardant ses accents, ses pauses langoureuses, ses attitudes, ses cambrés, ses tours rapides, elle utilise des éléments typiques de la danse moderne et néoclassique comme le porté final de Salomé, les pas de deux ou encore la structure des corps de ballet. Le tout est servi par de magnifiques danseurs. Issus de grandes écoles classiques, leurs mouvements sont justes et d'une grande pureté. Au final, ce film est un immense plaisir visuel, résultat de la maîtrise parfaite de ses créateurs et interprètes.


A propos du DVD

L'interactivité du DVD de Salomé se décompose en sept parties, à l'image des sept danses de Salomé.





Tout d'abord, une préface écrite par Andrea Davidson, spécialise et professeur en vidéodanse à Paris 8, qui nous plonge dans le monde de Carlos Saura et Aida Gomez au son d'une voix apaisante accompagnée d'images choisies.


Vient ensuite la section "tournage", elle aussi découpée en sept parties (histoire, film, musique, chorégraphie, interprètes, Aida Gomez, Carlos Saura), montrant à chaque changement de séquence un effeuillage de Salomé. D'extraits de films en petites séquences d'entretiens avec les principaux actants, on apprend comment le film s'est construit et surtout comment Carlos Saura et Aida Gomez ont appréhendé la rencontre entre leurs deux arts. On découvre ainsi que le point de départ a été la chorégraphie. A ce sujet Carlos Saura dira "J'essaye de participer à la chorégraphie avec ma caméra, je suis les évolutions et les mouvements des danseurs. Je capte le détail, l'expression, le geste".


Le tout est suivi de deux interviews complètes et des plus intéressantes de Carlos Saura, nous exposant entre autre sa passion pour la danse, et de Aida Gomez, racontant la genèse du projet et son travail avec le réalisateur.



Enfin, les bonus se concluent sur des dessins du storyboard de Saura, deux extraits de la BO et la bande annonce du film.




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Voici une poignée d’extraits du film.










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Et petite anecdote qui m’a fait sourire lorsque j’ai reçu le DVD pour en faire la critique, tous les bonus ont été supervisés par ma prof de vidéodanse à la fac, qui a été accessoirement ma pseudo directrice de mémoire. C’était un peu étrange du coup de me retrouver en passe de critiquer le travail de la personne qui m’a initiée au genre…


Note film:


Note DVD:



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