Codex le film
Codex, chez Decouflé, est avant tout le nom de la pièce créée en 1986 qui lui rapportera son premier grand succès public. Une pièce peuplée d’être étranges, mutants aux greffes multiples qui s’inspire de la structure et de l’iconographie du Codex Seraphinianus écrit entre 1976 et 1978 par Luigi Serafini. Decouflé juxtapose les chapitres tournant une à une les pages de cet ouvrage tourmenté. La pièce est devenue depuis une sorte de bible de l’univers du chorégraphe et a été reprise en 1995 (Decodex) puis en 2004 pour l’Opéra de Paris (Tricodex).
En 1987 après le succès de la pièce originale, Decouflé décide d’en faire une vidéodanse de 26 minutes tournée en 16mm. On y retrouve les mêmes mutants, êtres à la verticalité interchangeable, aux proportions radicales, amputés, greffés. Des personnages que l’outil filmique découpe, ausculte de plus près faisant ressortir les textures, les couleurs les sons. De chapitres en chapitres les planches anatomiques se multiplient entrecoupées de cartons écris dans un alphabet étrange prononcés dans une langue incompréhensible.
Les 26 minutes de cette vidéodanse se font parfois un peu trop sentir principalement à cause de sa construction en tableaux, mais elle regorge de quelques instants sublimes. Personnellement je retiens en particulier la scène d’introduction farfelue et un duo plein d’humour et de tendresse en noir et blanc entre Catherine Savy et Christophe Salengro.
YouTube ne permettant que des vidéos de 10 minutes, j’ai découpé les 26 minutes suivant les tableaux, ma remarque sur la longueur passant de ce fait à la trappe…
A noter pour les parisiens que Codex sera projeté dans le cadre du festival vidéodanse du Centre Pompidou le dimanche 22 avril à 13h dans la série De l'imaginaire des corps à l'invention de nouveaux mondes.
Note:
Quelques planches issues du Codex Seraphinianus
En 1987 après le succès de la pièce originale, Decouflé décide d’en faire une vidéodanse de 26 minutes tournée en 16mm. On y retrouve les mêmes mutants, êtres à la verticalité interchangeable, aux proportions radicales, amputés, greffés. Des personnages que l’outil filmique découpe, ausculte de plus près faisant ressortir les textures, les couleurs les sons. De chapitres en chapitres les planches anatomiques se multiplient entrecoupées de cartons écris dans un alphabet étrange prononcés dans une langue incompréhensible.
Les 26 minutes de cette vidéodanse se font parfois un peu trop sentir principalement à cause de sa construction en tableaux, mais elle regorge de quelques instants sublimes. Personnellement je retiens en particulier la scène d’introduction farfelue et un duo plein d’humour et de tendresse en noir et blanc entre Catherine Savy et Christophe Salengro.
YouTube ne permettant que des vidéos de 10 minutes, j’ai découpé les 26 minutes suivant les tableaux, ma remarque sur la longueur passant de ce fait à la trappe…
A noter pour les parisiens que Codex sera projeté dans le cadre du festival vidéodanse du Centre Pompidou le dimanche 22 avril à 13h dans la série De l'imaginaire des corps à l'invention de nouveaux mondes.
Note:
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