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mardi 9 décembre 2008

Lugares

Pas d'avis sur la question cette semaine et ce sera ainsi jusqu'en janvier, le temps que je retrouve une poignée de volontaires… Tant pis, vous serez obligés de vous coltiner mes avis à la place.

Aujourd'hui je vous propose la vidéodanse Lugares qui m'a été conseillée par mister partner Nico. Elle a été réalisée en juillet 2007 par Nicolas Lelièvre et Renaud Herbin avec la collaboration de la chorégraphe Anamaria Fernandes dans le cadre du festival portugais Lugar à Dança. Le principe, faire bouger des danseurs en stop-motion donnant l'impression qu'ils glissent, coulent, volent. L'ensemble est vraiment bien écrit et très agréable à regarder!




Note:
note sur 6





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mercredi 24 septembre 2008

[Clip] Antibodies (Poni Hoax)

C'est sur les conseils de L'électroménagère que j'ai découvert ce clip tout en danse du groupe français Poni Hoax. Sortit en octobre 2007 Antibodies est le premier single extrait de leur deuxième album Images of Sigrid arrivé dans les bacs en début d'année 2008.


Le clip a été réalisé par la photographe Maria Ziegelböck. Il consiste en un montage de petits solos de danse de tous styles improvisés, gigotés, recherchés; ralentis, accélérés, sur imprimés, le tout interprété dans un cône de lumière. Une idée toute simple qui joue sur la juxtaposition des corps, des mouvements et qui conjuguée à un montage exemplaire qui gagne en intensité au fil du clip donne un résultat plus que satisfaisant. On est ici clairement à la limite de la vidéodanse et du clip.




Note:
note sur 6




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lundi 14 juillet 2008

[Scène] Persepolis: "Eye of the tiger" (2007)


Plus d’un an après, j’ai enfin pu voir Persepolis de Marjane Satrapi grâce une fois de plus à une programmation de festival. Un film superbe tant dans sa réalisation, sa qualité esthétique que dans son scénario. Il y aurait tellement de choses à dire, que je vais en fait m’en tenir à ces quelques mots génériques et vous laissez lire par exemple la critique que notre cher Bob a écrite pour FilmDeCulte.





Ce qui m’intéresse dans le cadre de ce blog c’est la scène musicale Eye of the tiger qui se place comme un petit sursaut d’espoir lors de la deuxième moitié du film. Une séquence bien rythmée pleine d’humour, avec notamment la voix écorchée de Chiara Mastrorianni, et de danse. Une idée toute simple et finalement assez marquante, ou comment utiliser une séquence musicale à bon escient.

A suivre la-dite scène qui perd un peu de sa signification prise hors contexte.



Et une dernière remarque sur un point que je trouve très intéressant, et plutôt pertinent dans le cadre de ce blog. Les voix ont été enregistrées en premier et ensuite Marjane Satrapi a réalisé le film, créé les dessins en fonction de ces voix, de leur rythme. Un peu comme si elle avait intégralement chorégraphié son film par rapport à la bande sonore. Ce qui donne au film un rythme assez particulier surtout sur le début.


Note:




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lundi 30 juin 2008

[Clip] MVPA Awards - Les nominations (Part 1)

Dans un mois (le 31 juillet très exactement) aura lieu la 17ème cérémonie des MVPA (Music Video Production Association) Awards, qui récompense les meilleurs clips vidéos de l’année écoulée. Les nominations ont été rendues publiques en mai dernier et en attendant de savoir qui succèdera à Buttons des Pussycat Dolls dans la catégorie "Meilleure chorégraphie" voici un petit retour sur les cinq nommés de cette année.


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Like A Boy de Ciara – Chorégraphie: Jamaica Craft

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Le clip était déjà nommé dans cette catégorie pour les MTV Music Video Awards. Mon avis n’a pas trop changé depuis août 2007…
Une chorégraphie rondement menée - avec quelques idées sympas sur la fin - qui sert comme il faut le propos de la chanson en dépassant le simple trémoussage destiné à charmer le public masculin. Ce n’est pas grandiose, mais ça reste d’un bon niveau, plutôt bien filmé avec une jolie photo.


Note:
note sur 6


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Candyman de Christina Aguilera – Chorégraphie: Jeri Slaughter – Réalisation: Matthew Rolston

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Je ne comprends pas trop ce que ce clip fait dans cette sélection 2008 étant donné qu’il est sortit en février 2007 c’est à dire avant les récompenses 2007. Enfin, bref, ça me fait une bonne occasion pour en parler (mon blog a été créé après sa sortie et je l’avais laissé passer du coup).
J’aime énormément ce clip. Aussi bien pour sa réalisation, son ambiance années 40-50 qui fait référence aux Andrews Sisters que par ses chorégraphies parfaitement adéquates qui mélangent déhanchements de pinups, lindyhop et marches militaires.

Note:
note sur 6

Le clip est également nommé dans les catégories: meilleure réalisation pour une artiste féminine, meilleure réalisation pour un clip pop, meilleure direction artistique



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1, 2, 3, 4 de Feist – Chorégraphie: Noemie Lafrance – Réalisation: Patrick Daughters


Celui là aussi commence un peu à dater pour une sélection 2008 mais passons. Je vous en avais déjà parlé ici.
Un Plan séquence au motion control impeccable pour une chorégraphie ludique à la fois millimétrée et décontractée. Le parfait exemple d’une collaboration réussie entre danse et medium filmique.


Note:
note sur 6

Le clip est également nommé dans les catégories: réalisateur de l’année, meilleure réalisation pour une artiste féminine, meilleure réalisation pour un artiste pop

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My Moon, My Man de Feist - Chorégraphie: Noemie Lafrance - Réalisation: Patrick Daughters



Je m’apprêtais à râler contre cette sélection, et je découvre en fait que ce n’était pas du tout le clip auquel je pensais. Je n’avais jamais vu ce clip là de My Moon, My Man (comme pour Mushaboom Feist a du demander une deuxième version à Patrick Daughters). Et je dois dire que je suis plus que ravie de le découvrir. Il n’y a pas à dire Noemie Lafrance et Patrick Daughters font du super boulot ensemble. Je crois que j’ai une légère préférence pour ce clip là car il joue sur les transitions entre danse et non danse et sur la mobilité du tapis roulant. Ca y est je rêve de voir une comédie musicale réalisée par eux deux.

Note:
note sur 6
note sur 6

Le clip est également nommé dans la catégorie: meilleure réalisation pour un artiste pop


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Hospital Beds des Cold War Kids



Hum… Soit je n’ai pas trouvé le bon clip, soit il y a un problème dans cette sélection. Je ne vois pas de danse là dedans (ce qui expliquerait pourquoi aucun chorégraphe n’est mentionné), à moins qu’ils comptent la séquence de boxe dans le travail chorégraphique. Quoi qu’il en soit je trouve que c’est se moquer un peu du monde cette nomination, surtout quand on voit que des clips comme Elephant Gun, Do it again, Dance Tonight ou encore Ever, present, past sont nommés dans d’autres catégories. Mais j’y reviendrais.
Bon à part ça je trouve ce clip très très moyen et sans grand intérêt.

Note:
note sur 6

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Mon top:
1. My Moon, my man
2. ex-aequo 1, 2, 3, 4
Candyman
4. Like a boy
5. Hospital Beds

Et vous lequel préférez-vous?




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dimanche 18 mai 2008

Nike Just Do It Russia: B-Girl vs Ballerina

Toujours avide de découvertes et curieux de voir ce que font "les autres" Nico m’a trouvé au détour du site de la boite de production Finish une pub Nike spécial danse. Elle a été créée pour la campagne Just Do It russe de l’automne 2007 et met en scène une B-girl et une ballerine dans une superbe salle de danse. Au départ les deux miss rivalisent d’habileté chacune dans leur technique respective pour finir par nous livrer un petit pas de deux fort sympathique. Le corps et l’envie de danser comme terrain d’entente, une idée certes bateau mais ici très bien mise en scène avec un joli travail sur la photo.

Version de 1 minute diffusée dans les cinémas russes



Version originale en anglais



Juste une petite remarque, je ne sais pas vous, mais je trouve que la ballerine est beaucoup plus mise en avant que la B-girl. Du coup je ne sais pas si c’est fait exprès, et si le message final "don’t let your body stop you" s’adresse à la B-girl comparée à la ballerine. Ou si c’est juste mon œil plus habitué à la danse classique qui se focalise là où il ne faudrait peut-être pas…


Note:


jeudi 17 avril 2008

[Film] Across the Universe (2007)

USA, 2007
Catégorie: Comédie musicale
Réalisation: Julie Taymor
Chorégraphie: Daniel Ezralow
Avec: Jim Sturgess, Evan Rachel Wood, Joe Anderson, Dana Fuchs, Martin Luther, T.V. Carpio


Une histoire d'amour dans les années 60, au coeur des manifestations anti-guerre, des voyages spirituels et du rock’n’roll, qui part des docks de Liverpool vers le psychédélique Greenwich Village, des émeutes de Détroit aux champs de bataille du Vietnam. Jude et Lucy sont plongés, avec des groupes d'amis et de musiciens, dans le tumulte des années anti-guerre et des révolutions culturelles, guidés par "Dr Robert" et "Mr Kite".



Voici une autre arlésienne dont je vous avez présenté la bande annonce il y a plus d’un an et que je regrettais fortement de ne pas avoir vu en 2007. Une autre arlésienne que j’ai donc enfin eu la chance de voir, une fois de plus grâce au festival World Cinema Showcase d’Auckland.

Par où commencer? Peut-être en disant que Across the Universe est certainement la meilleure comédie musicale de ces 10 (20? 30? 40? 50?) dernières années. Peut-être en disant que c’est un film d’une richesse incroyable, un mélange exquis de sensations, un tout artistique indissociable. Fidèle à elle-même, Julie Taymor accumule les idées graphiques et nous offre un festin visuel sans faute. Comme elle l’avait fait avec la peinture de Frida Kahlo, elle donne vie par tous les moyens mis à sa disposition à l’univers contenue dans les chansons des Beatles. On s’accroche aux personnages, à leurs étreintes renversantes, on bat la mesure du pied, on se laisse emporter par le tourbillon. We’re not in Kensas anymore. Across the Universe. On en ressort lessivé, ému.




Note:
note sur 6



La danse dans le film

Avant d’isoler les 12 instants dansés que l'on trouve dans le film, plusieurs remarques, ou du moins une dont découlent les autres.

Les chorégraphies sont parties intégrantes de l’esthétique du film, de l’univers développé par Julie Taymor. Elles font parties de ce tout artistique dont je parlais plus haut au même titre que la musique des Beatles ou que les idées plastiques de la réalisatrice. Ainsi elles ne sont jamais des habillages luxueux de chansons ou simplement là pour remplir un quota, qu’elles soient interprétées par les personnages principaux ou non. De fait elles se trouvent finement intégrées à l’ensemble, parfois presque imperceptibles ne durant que quelques secondes.


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1. Hold me tight



Montage en parallèle de la prom night de Lucy et de la soirée de départ de Jude. De quelques dandinements a deux sur chacun des continents, la chorégraphie du bal de promo se transforme en danse de groupe de 9 secondes (a partir de 1:00) typiquement 60’s qui aurait eu sa place dans un Hairspray. Un instant timbre poste qui donne juste le temps de cerner et de mettre en perspective le background des deux personnages.


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2. I want to hold your hand



Plusieurs points intéressants dans cette séquence. Tout d’abord elle s’ouvre sur une fausse piste. De gros plans sur des jambes et bras de pompon girls en mouvement qui pourrait laisser entendre que le cheerleading constituera le gros de la chorégraphie, elle glisse peu à peu vers un entrainement de football américain filmé au ralenti. Une fausse piste dans le travail chorégraphique qui sert de miroir a la révélation (par un jeu de cadrage) sur l’orientation sexuelle de Prudence. D’autre part le ralentis permets de rendre encore plus chorégraphiques les mouvements sportifs des différents footballers.


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3. With a little help from my friends



Quelques secondes de chahutage. Juste de quoi, une fois de plus, présenter les personnages.


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4. It won’t be long



Comme dans I want to hold your hand Julie Taymor transforme un entraînement sportif en instant chorégraphique. Cette fois-ci il s’agit de basket féminin. Rien de réellement novateur cependant là dedans, le parallèle avait déjà été vu dans Honey ou dans High School Muisical. Ceci dit coup de cœur personnel pour le long "Yeah" qui raisonne une seconde avant la sonnerie de fin de classe.


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5. I’ve just seen a face



Première séquence colorée en accord avec l’ambiance bowling qui introduit l’idée du tapis roulant que l’on retrouvera dans I want you et Happiness is a warm gun. Une fois de plus la chorégraphie est construite en miroir à l’intrigue développée dans la séquence. Alors que Max incite Jude à partir s’installer à New York avec lui, la chorégraphie annonce déjà l’esthétique qu’elle adoptera dans la grosse pomme. Gros coups de cœur personnel pour les sauts au dessus des tables.


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6. Come together



Bruits d’essuies glace comme transition, cette séquence contient ce que je considère comme la quintessence de l’utilisation de la danse dans une comédie musicale. Quand les pas de la vie courante se transforment subrepticement en pas de danse, l’air de rien, il y a comme de la magie qui s’opère. 4 secondes au timing parfait entre 2:03 et 2:07 qui grandissent, grandissent pour donner certainement une des meilleures scènes de foule chorégraphiée. *oui, carrément!*. A noter également les petites chorégraphies aguicheuses des prostituées une grosse minute plus loin, parfaitement dosées.


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7. I want you (She’s so heavy)



L’une des scènes certainement les plus marquantes du film de par ses idées de réalisation et son travail sur le corps. Découpés, morcelés, étalés sur des tapis roulants comme de la marchandise, ces corps lessivés se laissent manipuler comme des marionnettes de chiffons dans une chorégraphie de danse contemporaine parfaitement réglée et inventive.


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8. Being for the benefit of Mister Kite



Il s’agit ici de la seule séquence dont la chorégraphie dure l’intégralité de la chanson. Elle est réalisée en motion graphic - qui rappelle a plusieurs reprises le superbe clip de Ali in the jungle - pour véhiculer un esprit cirque psychédélique. Contorsionnistes, danseurs masqués, êtres et animaux étranges, couleurs chatoyantes se mélangent autour d’Eddie Izzard, mélange parfait de Monsieur loyal et charlatant vendeur d’elixir.


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9. Because



Séquence aquatique pour des corps flotants et tourbillonnants. Un moment tout simple qui colle parfaitement avec la chanson.


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10. Across the Universe



La partie dansée se situe en fin de morceau et reprend les codes esthétiques du butô. Corps nus badigeonnés de blancs qui se contorsionnent dans l’urgence que véhicule la fin du morceau, avant de mourir, immobiles, seuls les visage hors de l’eau.


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11. Happiness is a warm gun



Après le découpage et le collage, Julie Taymor utilise cette fois-ce le dédoublement. Ce n’est pas une Salma Hayek, mais 5 qui s’occupent de Max et ses compères de chambrée d’hôpital. 5 infirmières fantasmées, se déhanchant telles des stars du burlesque, munies de seringues lovie dovie stuff. Comme elle l’avait fait pour I’ve just seen a face et I wan you la réalisatrice fond la danse et les décors, joue avec la verticalité qu’ils permettent et laisse ses personnages s’imaginer une autre réalité. A noter l’apparition du chorégraphe Daniel Ezralow dans le rôle de Mother Superior.


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12. Hey Jude



Pour cette dernière séquence contenant de la danse, Julie Taymor revient à la micro vignette chorégraphiée. De façon totalement inattendue la balade que l’on croyait scellée s’emballe et croise un instant de stomping sur un trottoir rappelant diablement du Billy Elliot.





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jeudi 10 avril 2008

[Film] Southland Tales (2007)

Southland Tales
Etats-Unis - 2006
Réalisateur: Richard Kelly
Chorégraphe: Marguerite Derricks

2008, Californie. Une attaque nucléaire surprise a précipité l'Amérique dans la guerre. Pour répondre à la pénurie de carburant, la compagnie US-ident élabore un générateur d'énergie inépuisable, qui fonctionne sur les flux de l'Océan mais altère imperceptiblement la rotation de la Terre. Bientôt, la réalité s'en trouve bouleversée.




Il y a des films qui sont des sortes d’arlésiennes. On en entend parler mais on n’en voit quasiment jamais la couleur sur grand écran. Heureusement les festivals sont la pour rattraper la mise. Apres son fiasco au Festival de Cannes 2006 (la plus mauvaise note de la presse depuis la création du Festival), Southland Tales n’est sortit aux Etats-Unis et au Royaume Uni que dans un nombre très restreint de salles fin 2007 et ce dans une version un poil remontée. Pour le reste du monde ce sera un direct to video aux alentour de mai 2008, ironique pour un film dont l’intrigue futuriste se situe justement en 2008.


Pour une fois je ne me plaindrais pas des programmations kiwis puisque j’ai pu voir ce film sur grand écran dans le cadre du World Cinema Showcase d’Auckland. Et je dois dire que j’ai été assez enchantée. Les quelques bons échos que j’en avais eu par les filmdeculteurs présents à Cannes en 2006 étaient, pour ma part, tout a fait fondés. Southland Tales est un film comme j’aime. Un univers a part et graphique, des histoires qui s’entremêlent, des identités qui se brouillent, un jeu sur les frontières de la réalité, des filles musclées avec des flingues et pour couronner le tout deux scènes de danse. Bien sur ce ne sont pas les seuls "atouts" du film. Rien à redire sur la réalisation et les acteurs sont tous impeccables dans des rôles stéréotypés et plutôt manichéens. Et puis gros coup de cœur, une fois de plus devrais-je dire, pour Dwayne "The Rock" Johnson.


Ceci étant dit passons a la danse…

La première séquence met en scène de personnage de Justin Timberlake, qui, après avoir pris de la drogue, hallucine et se voit lipsinkant All the things that I’ve done des killers entouré de girls aux longues gambettes vêtues de petites tenues d’infirmières. Cette petite scène avait fait son effet parmi les aficionados du film. Je dois dire qu’après en avoir entendu parle en long en large et en travers j’ai été un poil déçue par rapport à mes attentes. Je la croyais beaucoup plus pêchue et surtout je pensais que Timberlake dansait également. Ceci dit elle est très bien intégrée au film reste un vrai plaisir à regarder.




La deuxième séquence intervient sur la toute fin du film. Les dandinements sur scène du personnage de Sarah Michelle Gellar se transforment en pas de 2 dans les bras de Dwayne Johnson, puis en trio avec l’ajout de Mandy More, pour se finir par un duo très sexy entre les deux demoiselles. La scène est remarquablement bien gérée…




Note:



Résumé récupéré sur Allociné


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vendredi 29 février 2008

[Clip] In the night (Basia Bulat)

Décidément le plan séquence dansant est à la mode, pour preuve ce tout premier clip de la chanteuse canadienne Basia Bulat qui revisite dans une version moins lugubre le concept animalier/forestier de What's A Girl To Do de Bat for Lashes. Dans In the Night, Basia Bulat farandole au milieu des arbres, son auto harpe callée entre les bras, accompagnée de loups et d’ours tambourinants. En chemin elle rencontre des choristes en écharpe, un âne touffu, un renard à banjo, des squelettes dansants et une procession vénitienne. Un petit monde tout gai et sautillant qui illumine le temps d’une ronde une forêt un poil morbide.



NB: Si In the night a été produit en décembre 2007, il était passé inaperçu jusqu’à ce que AMC TV ne s’en serve de chanson promotionnelle du mois de février 2008 pour son émission Every Night at 8.


Note:
note sur 6

vendredi 8 février 2008

[Clip] Spit at stars (Jack Penate)

Petit rattrapage 2007 que je viens à peine de découvrir en vidéo du jour sur Spinner. Spit at stars est le second single du chanteur londonien Jack Peñate.



Petit clip sympa qui utilise comme point de départ l’expression Dancing shoes. La chorégraphie et la réalisation sont très basiques, mais j’aime bien l’énergie qui s’en dégage, les baffles qui gigotent et les ombres émancipées à la Peter Pan.

Note:
note sur 6

jeudi 3 janvier 2008

[Film] Jane (2007)


Jane
(Becoming Jane)
Royaume-Unis, 2007
Réalisateur: Julian Jarrold
Chorégraphe: Jane Gibson

Les premiers émois de Jane Austen et sa naissance en tant que nouvelliste dans l'Angleterre du 18-19ème siècle.

Un film que je rattrape tout juste avec quelque mois de retard, heureusement rien qui ne serait rentré dans mes tops de l’année.




On retrouve dans ce film deux scènes de bal, d’une paire de minutes chacune, avec danses de société qui, comme à l’habitude chez Jane Austen (puisqu’il s’agit d’elle avant tout), permet le rapprochement, la découverte de l’autre. Des chorégraphies basiques, finement travaillées et réglées au cordeau, mises en scène par la spécialiste du genre Jane Gibson.






Le reste du film est de bonne facture même si un peu mou et un peu trop convenu pour être remarquable à la façon d’une œuvre de Joe Wright. Il reste cependant très plaisant avec un casting fort à propos.

Note:



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vendredi 28 décembre 2007

[Film] Grindhouse (2007)

Grindhouse
(Planète terreur et Le Boulevard de la Mort)
Etats Unis - 2007
Réalisateurs: Robert Rodriguez et Quentin Tarantino


Dans Planète Terreur un produit chimique militaire transforme les habitants d'une ville du Texas en zombie. Un groupe de rebelles non infectés essaye de rétablir l'ordre.

Dans Le Boulevard de la mort Stuntman Mike armée de sa voiture de cascadeur "death proof", tue ses victimes (des groupes de jeunes filles sexy) en provoquant des accidents.


Deux scènes de danse sexy dans ce double feature hommage aux thrillers de série-B.





Planète Terreur – Planet Terror

Scène d’ouverture, Cherry Darling est danseuse de pole dancing dans un club de streep-tease. Musique tonitruante (Robert Rodriguez style), montage décousu, photo vulgaire pour habiller parfaitement une chorégraphie de la même trempe. Rodriguez joue sur la valeur des plans, dédouble sa muse de miroirs en miroirs et la laisse s’effondrer dans un rugissement de flammes.




Le Boulevard de la mort – Death Proof

Stuntman Mike a gagné son lap dance, Butterfly s’exécute. Down in Mexico des Coasters dans le jukebox, gros plan sur un pied nu, les trademarks tarantiniens sont en route. Vanessa Ferlito bouge son bassin à merveille, mais l’ensemble apparaît un peu fade en comparaison avec la prestation de Rose McGowan.




Note:



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jeudi 27 décembre 2007

[Film] Il était une fois (2007)

Il était une fois
(Enchanted)
Etats Unis - 2007
Réalisation: Kevin Lima
Chorégraphie: John O'Connell

Giselle vit dans une forêt enchantée au milieu de gentils animaux. Mais le jour de son mariage avec le beau prince Edward, la vilaine reine Narissa la propulse en plein cœur de Manhattan. Giselle découvre alors que le monde n’est pas forcément régit par la devise Happily ever after.

Si vous n’aimez pas les contes de fées trop sucrés, si vous ne supportez pas Patrick Dempsey, si vous trouvez que les dessins animés Disney 2D ne valent plus grand-chose, alors passez votre chemin. Car Enchanted n’est autre que ça, une sucrerie pailletée pour petite fille. A regarder donc avec un œil détaché et amusé, pour se laisser happer par ce pop-up book féerique.

Une fois entre les pages on découvre avec un certain plaisir un jeu plus ou moins fin sur les codes des contes de fées et leurs adaptations en dessins animés, et notamment sur le rapport des personnages à la danse et au chant. Comme dans un Disney classique, Giselle et son prince entonnent des airs guimauves pour exprimer leurs sentiments, le tout s’accompagnant souvent de danse. On notera deux scènes chorégraphiées principales.

Tout d’abord une scène de type comédie musicale dans Central Park où Giselle entraîne la foule derrière elle sous le regard médusé et ahuri de Patrick "I don’t dance and I really don’t sing" Dempsey. Scène sympathique, qui mélange des instants type The Hills are alive… de La Mélodie du bonheur, Like a Virgin de Moulin Rouge et la parade de Aladdin.



Seconde scène, la valse So close lors du bal Kings and Queens climax du film. On retrouve ici le style chorégraphique de John O’Connell, très proche Kissing You de Romeo + Juliet avec quelques éléments du Tango de Roxane de Moulin Rouge dans sa structure chorégraphique.



Outre la danse, pour habiller cette histoire cousue de fil blanc, un casting au poil (si l’on excepte Patrick Dempsey) Amy Adams en tête et une réalisation qui n’a pas trop à rougir. Un film qui rempli bien son contrat de conte de Noël pour petites filles qui ont dans leur placard des robes de princesse rose et/ou de Barbie Crystal.

Note:



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dimanche 16 décembre 2007

[Clip] Dead Sound (The Raveonettes)

Un poil de danse dans le clip de Dead Sound, le nouveau single du duo danois The Raveonettes, extrait de l’album Lust, Lust, Lust. Dans un café sombre, séparant deux rêveurs mélancoliques, une figure fantomatique gigote entre les tables.



Note:
note sur 6

vendredi 7 décembre 2007

[TV] Gossip Girl – Episode 10, Saison 1: Hi, Society

Deux instants de danse dans l’épisode 10 de Gossip Girl diffusé le 5 décembre. Un épisode qui se cristallise autour du bal de débutantes de la haute société new-yorkaise.













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mardi 20 novembre 2007

Orangina – Naturellement pulpeuse

Sur bon nombre de blogs branchés design en ce moment on parle de la nouvelle pub Orangina – Naturellement pulpeuse réalisée par psyop. Les avis étant assez mauvais et mon indic privilégié ne m’ayant pas vraiment mis la puce à l’oreille, je l’avais volontairement ignorée. Mais la voyant revenir sur mon parcours de façon récurrente ma curiosité a pris le dessus. Bien m’en a pris (façon de parler), puisque cette pub contient de la danse dans un esprit une fois de plus cabaret/burlesque.



Personnellement je trouve ça assez moche et surtout absolument pas vendeur. Après j’avoue que me balancer des images d’animaux qui dansent ça n’a jamais été mon truc même chez Disney…

Note:


samedi 10 novembre 2007

[TV] Gossip Girl - Episode 7, saison 1: Victor, Vitrola

Je ne sais pas si c’est juste parce que j’y prête plus attention depuis que j’ai ouvert ce blog ou si c’est vraiment un phénomène de mode, mais le Burlesque semble revenir sur le devant de la scène ces derniers temps. Pour preuve l’épisode 7 de Gossip Girl diffusé jeudi dernier, dans lequel Chuck décide d’investir dans un club burlesque de New York. Le tout s’accompagne bien évidemment de quelques instants chorégraphiés très bien montés. En espérant que Chuck garde son club et qu’on pourra ainsi apprécier d’autres séquences de la sorte au fil des épisodes.


En début d’extrait de 1’19 à 3’08



En fin d’extrait de 4’50 à 7’09





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vendredi 9 novembre 2007

Clashdance

Dailymotion a ajouté en tête de ses vidéos stars la vidéodanse Clashdance. Vous vous dites "Yeah, une videodanse en Une de Dailymotion"? Et bien ne vous réjouissez pas si vite…

Clashdance est une pseudo parodie soi-disant amusante qui se prend un peu trop au sérieux. Si encore le tout était bien mis en scène, bien réalisé, bien interprété, on aurait pu se dire, "bon, c’est juste que je n’ai pas le même humour", mais il n’y a en réalité pas grand-chose à sauver. Alors pourquoi en vidéo star de Dailymotion? Il faudrait que je leur demande. Et surtout pourquoi j’en parle ici? Parce que ce genre de vidéodanse en Une d’un site comme Dailymotion qui diffuse à une large audience ça m’intrigue et me fait peur. Mais à la vue de la notation et des commentaires qu’a reçu ce Clashdance le site semble être le seul a avoir été impressionné. Sauvé?

Si vous avez le courage de le regarder en entier ça dure 5 minutes.



Les teasers étaient cependant un poil meilleurs, notamment le second, plutôt bien pensé.






Note:


mercredi 7 novembre 2007

Cœur de pierres

Cette semaine dans le cadre du Rallye müvimedia (organisé par le site de reportages de voyage Müvimedia) un reportage-vidéodanse intitulé Cœur de pierres. (cliquez sur le lien pour regarder la vidéo).




Vous vous en doutez peut-être, je ne suis pas tombée dessus par hasard, j’ai été aiguillée sur ces pages par Sophie, la "ballerine", alors qu’elle sortait juste du tournage, il y a un petit mois. Dur pour moi alors d’être objective face à un univers qui me parle et me manque (un vieux village de l’Hérault, mon amie Sophie dans son joli tutu plateau). Mais essayons quand même…

Je trouve que la réalisatrice Lawrence a un style très marqué, très poétique. Elle a du talent, c’est certain. Elle laisse de côté l’aspect typique du reportage pour ici nous offrir ce qui s’apparente plus à de la vidéodanse. Un défaut dans un concours de type rallye de reporters? Difficile de se décider. D’un côté il y a ces jolis plans, ces cadres bien travaillés, la sensation de rêve et cette envie de ne pas rester dans le conventionnel plan plan et rébarbatif que peuvent avoir certains documentaires. L’intention est bien palpable. De l’autre il y a, comme ici, le risque de franchir la limite et de donner aux instants d’entretiens, de reportage pur, une sensation de cheveux sur la soupe. Comme si ils avaient été rajoutés au montage pour justifier la place de ce court métrage dans ce concours.

Note:


samedi 27 octobre 2007

[TV] Pushing Daisies - Episode 4, Saison 1: Pigeon

Petite scène de valse en fin de ce nouvel épisode de Pushing Daisies diffusé le 24 octobre dernier. Ned et Chuck profitent d’être emmitouflés dans des combinaisons d’apiculteurs pour tourbillonner sur les toits. A la fois romantique et incongru.








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jeudi 25 octobre 2007

[Clip] Me Enamora (Juanes)

Le clip du dernier single du chanteur colombien Juanes, Me Enamora, transforme une Highway patrol en marching band ultra coordonnée. Une chorégraphie simpliste mais très efficace et parfaitement mise en scène se terminant par quelques pas de break dance très bien intégrés à l'ensemble. D’autre part l’aspect chorégraphique du clip ne se limite pas aux simples déplacements des danseurs/marcheurs, mais prend en compte également les mouvements des panneaux lumineux qu’ils tiennent à bout de bras. Une belle idée visuelle.














Le clip est visible ici.

Note:
note sur 6
note sur 6

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