Hairspray (2007)
Hairspray
USA - 2007
Réalisation: Adam Shankman
Chorégraphies: Adam Shankman
Baltimore, années 60. Tracy, jeune ado rondelette qui n’a que faire du regard des autres, rêve de danser dans son émission télévisée préférée, le Corny Collins Show.
Oublions quelques instants qu’il s’agit ici d’une adaptation d’adaptation. Oublions le show de Broadway qui est forcement "mieux", la scène apportant un élément supplémentaire que l’on perd souvent au cinéma (même Chicago est mieux sur scène…). Oublions le film de John Waters qui est forcement plus caustique et trash, John Waters oblige. S’il est inévitable que cette nouvelle version d’Hairspray entretient un rapport aiguë avec les deux précédentes, il contient bon nombre de qualités qui lui sont propres.
Commençons par le casting. Des acteurs de choix pour des rôles quasi sur mesure avec en tête de proue une Nikki Blonsky époustouflante. Gros coup de cœur personnel pour Amanda Bynes et ses airs de poussin sortit de l’œuf. Et puis je soulignerait la bonne surprise Zach Efron, assez insupportable dans les Highschool Musical et qui se joue ici avec aisance de son statut de minet. C’est à se demander comment après un tel film il a pu jouer sérieusement dans le second opus du téléfilm Disney.
Portant ce casting, une réalisation de bonne facture qui gagne en qualité au cours des scènes chorégraphiées. Lecture limpide pour une écriture chorégraphique intelligente et parfaitement maîtrisée. Pas de grandiloquence dans la mise en scène ou de surplus esthétique, c’est à travers le mouvement même que l’expression de la différence se met en place. Shankman montre à travers ses chorégraphies l’explosion du cadre rigide et simpliste du Corny Collins Show. Dommage ainsi que le fameux You can’t stop the beat qui clôt le film connaisse quelques petites baisse de rythme.
On regrettera également un manque de folie sur certaine scène, rendant le film parfois un peu trop lisse. C’est à ce moment là que les images du Waters et de la version scénique reviennent en tête…
Note:
Oublions quelques instants qu’il s’agit ici d’une adaptation d’adaptation. Oublions le show de Broadway qui est forcement "mieux", la scène apportant un élément supplémentaire que l’on perd souvent au cinéma (même Chicago est mieux sur scène…). Oublions le film de John Waters qui est forcement plus caustique et trash, John Waters oblige. S’il est inévitable que cette nouvelle version d’Hairspray entretient un rapport aiguë avec les deux précédentes, il contient bon nombre de qualités qui lui sont propres.
Commençons par le casting. Des acteurs de choix pour des rôles quasi sur mesure avec en tête de proue une Nikki Blonsky époustouflante. Gros coup de cœur personnel pour Amanda Bynes et ses airs de poussin sortit de l’œuf. Et puis je soulignerait la bonne surprise Zach Efron, assez insupportable dans les Highschool Musical et qui se joue ici avec aisance de son statut de minet. C’est à se demander comment après un tel film il a pu jouer sérieusement dans le second opus du téléfilm Disney.
Portant ce casting, une réalisation de bonne facture qui gagne en qualité au cours des scènes chorégraphiées. Lecture limpide pour une écriture chorégraphique intelligente et parfaitement maîtrisée. Pas de grandiloquence dans la mise en scène ou de surplus esthétique, c’est à travers le mouvement même que l’expression de la différence se met en place. Shankman montre à travers ses chorégraphies l’explosion du cadre rigide et simpliste du Corny Collins Show. Dommage ainsi que le fameux You can’t stop the beat qui clôt le film connaisse quelques petites baisse de rythme.
On regrettera également un manque de folie sur certaine scène, rendant le film parfois un peu trop lisse. C’est à ce moment là que les images du Waters et de la version scénique reviennent en tête…
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