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mercredi 14 juillet 2010

[Film] Toy Story 3 (Lee Unkrich – 2010)

USA, 2010

Catégorie: Film avec de la danse
Réalisation: Lee Unkrich
Chorégraphie: Cheryl Burke & Driton 'Tony' Dovolani
Avec: Tom Hanks, Tim Allen, Michael Keaton, Joan Cusak, Ned Beatty, Don Rickles, Wallace Shawn, John Ratzenberg, Estelle Harris, Jodi Benson, John Morris


Andy part dans quelques jours pour l’Université devant laissé derrière lui ses fidèles jouets. Poubelle, genier ou don à une crèche, voilà ce qui attend Woody et ses compères, alors qu’ils ne rêvent que d’une chose, être les stars d’une dernière aventure entre les mains de leur propriétaire.


Même une semaine après avoir découvert le film, j’ai du mal à arranger mes idées. C’est d’une telle richesse, c’est tellement parfait, que je ne sais par où commencer.

Il y a d’abord cette thématique du changement, qui commençait dans le 1, se prolongeait dans le 2 avec l’histoire de Jessie et qui prend ici toute son ampleur. Aller de l’avant, accepter que les choses évoluent, que l’on tourne une page. Comme souvent chez Pixar le scénario se montre intelligent et parfaitement bien dosé, et j’irai même jusqu’à dire ici plus encore que dans les deux premiers. Pas une seule baisse de régime, et ce grâce surtout à l’introduction de nouveaux personnages, Ken en tête (j’y reviendrai) parfaitement par un Michael Keaton beaucoup trop rare.


Derrière tout ça il y a aussi une mise en scène tout simplement remarquable avec des idées de génie, et des moments d’une puissance hallucinante, surtout dans le dernier tiers (je ne vais pas rentrer dans les détails pour éviter les spoilers). Bref, ce troisième volet est une petite merveille qui est loin de laisser indifférent et qui pour couronner le tout nous offre quelques scènes dansées excellentes.



Note:
note sur 6




La danse dans le film

Je l’ai déjà évoqué lors du billet sur Ratatouille on pourrait considérer tous les films d’animation comme des films intégralement chorégraphiés puisqu’après tout ils nécessitent à tous moments une réelle analyse du mouvement. Mais, les animateurs Pixar étant des êtres merveilleux (non je ne suis pas une vendue), ils nous ont offert une nouvelle fois de vrais instants dansés.

Avant de rentrer dans la description spoiler, je n’ai qu’une chose à dire: surtout restez dans la salle pendant le générique de fin!

**** SPOILERS ****
Cliquez ici pour lire la suite

Tout commence avec Ken et ses dandinements et autres petits pas de danse lors de sa scène d’essayage d’habits façon Pretty Woman. Une scène très bien pensée et écrite qui donnerait presque envie de voir un spin off autour du personnage.

Et pour le plaisir une petite featurette Ken…



Mais les vrais moments de danse nous viennent surtout de Spanish Buzz (lors d’une manipulation des boutons de réinitialisation de Buzz, Woody le passe en mode espagnol) dansant le Paso Doble avec une Jessie d’abord médusée devant la nouvelle fougue du ranger de l’espace, puis jouant le jeu lors du générique de fin. Pour préparer ces séquences les animateurs Pixar ont fait appel aux deux chorégraphes de Dancing With The Stars Sheryl et Tony. Le résultat est tout simplement parfait et hilarant sur une version de You’ve got a friend in me par les Gipsy Kings.

A suivre une petite vidéo documentaire sur le procédé de création de ces scènes de Paso Doble.



Et le tout a été bien évidemment dansé et chanté également sur le plateau de Dancing With The Stars le 11 mai dernier



pas totalement fan de cette prestation ceci dit.







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jeudi 20 mai 2010

[Film] Robin des Bois (Ridley Scott – 2010)

Robin Hood - USA, 2010

Catégorie: Film avec de la danse
Réalisation: Ridley Scott
Chorégraphie: Diana Scrivener
Avec: Russell Crowe, Cate Blanchett, Max Von Sydow, William Hurt, Mark Strong, Oscar Isaac, Kevin Durand


Robin Longstride revient des Croisades avec l’armée de feu Richard Cœur-de-Lion. Mais arrivé en Angleterre, il découvre l’étendue de la corruption qui règne sous le Prince Jean. Il trouve refuge près du village de Nottingham.
Pitch récupéré sur FilmDeCulte


Des Robin des Bois on en a vu des tas. En film, en série télé, en dessin animé, humain, renard, avec un accent français, et on pouvait se demander si une énième adaptation de cette histoire du folklore anglais était vraiment nécessaire. C’était oublier que derrière la caméra se cache Ridley Scott et qu’avec lui il y a souvent une approche autre. Ici ce n’est pas le personnage folklorique qui importe mais le cadre politique dans lequel se déroule l’histoire. L’Angleterre post Croisades, sa pauvreté, sa corruption, et la création de la Magna Carta.

Dans ce contexte les personnages prennent une autre dimension. Robin n’est plus cet anti héros au grand cœur, gentil et courtois moteur de l’action, il reste un homme courageux certes, mais aussi un menteur, usurpateur, arnaqueur, limite filou, qui prend le train d’une révolution déjà en marche. Idem pour Marion (oui c’est Marion ici), qui n’a rien de la jeune fille de bonne famille qui attend que Robin ou sa nourrice fassent tout pour elle. Marion est une femme émancipée par la force des choses qui tient les rennes de son foyer et ne pousse jamais des cris horribles de Damzelle in distress (j’ai été traumatisée par le ridicule de la Marian de la version Costner). Un rôle très bien écrit pour une Cate Blanchett parfaite. Je pourrais continuer encore et encore sur tous ces personnages revisités de façon fort intéressante comme le Sherrif de Nottingham presque effacé qui essaye de s’affirmer en poussant à plusieurs reprises des "I’m the Sherrif" que personne n’écoute.


C’est au final un film devant lequel on prend un plaisir fou à redécouvrir une histoire que l’on connait par cœur, servie par une mise en scène et des acteurs de premier ordre.


Note:
note sur 6





La danse dans le film

Ce Robin des Bois comporte deux séquences de fête de village avec danse folklorique à l’appui, tout ce qu’il y a de plus basique. Cependant la deuxième se termine par un court pas de deux langoureux entre Robin et Marion sur la musique populaire de Women of Ireland. Une fin de scène que j’ai trouvée très bien pensée dans le déroulement du récit.




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mardi 18 mai 2010

[Actu] The Adjustment Bureau: La bande annonce

Les romans et nouvelles de Phillip K. Dick ont souvent été sources d’inspiration pour les films de science fiction (Blade Runner, Total Recall, Minirity Report). Cette année c’est sa nouvelle Adjustment Team qui se retrouve sur grand écran sous le titre de The Adjustment Bureau avec dans les rôles principaux Matt Damon et Emily Blunt.

Réalisé et écrit par George Nolfi (l’homme derrière les scénarios de Ocean’s 12 et Bourne Ultimatum) le film raconte l’histoire de David Norris, congressman américain, qui tombe follement amoureux de la danseuse Elise Sellas. Mais au fil de leurs rencontres des évènements étranges se produisent et ne cessent de les séparer.



Voilà un film qui me fait très très envie aussi bien pour son scénario, ses acteurs que les scènes de danse qui m’ont l’air bien sympathiques.

The Adjustment bureau est prévu pour septembre 2010 aux Etats Unis mais n’a pas encore de date de sortie pour la France.


Merci à Caro pour le tip




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vendredi 14 mai 2010

[Actu] Tournée: du burlesque sur la Croisette

Aujourd’hui (jeudi en France) est en compétition à Cannes le nouveau film de Mathieu Amalric Tournée qui se passe dans le milieu de la danse burlesque.



Pitch Allociné:
Producteur de télévision parisien à succès, Joachim avait tout plaqué - enfants, amis, ennemis,
amours et remords - pour repartir à zéro en Amérique à l’aube de ses quarante ans. Il revient avec une tournée de strip-teaseuses «New Burlesque» à qui il a fait fantasmer la France…Paris !
De port en port, l’humour des numéros et les rondeurs des filles enthousiasment les hommes
comme les femmes. Et malgré les hôtels impersonnels, leurs musiques d’ascenseurs et le manque d’argent, les showgirls inventent un monde extravagant de fantaisie, de chaleur et de fêtes. Mais leur rêve d’achever la tournée en apothéose à Paris vole en éclats : la trahison d’un vieil «ami» fait perdre à Joachim la salle qui leur était promise. Un bref aller et retour dans la capitale s’impose, qui rouvre violemment les plaies du passé...

A suivre la bande annonce.



Personnellement je n’aime pas du tout le genre de Mathieu Amalric que ce soit en tant que réalisateur ou acteur, mais j’avoue que là il a éveillé ma curiosité.


Et pour suivre au jour le jour le festival de Cannes, 3 blogs:
- Into The Screen qui présente chaque jour les films en competition
- Because we Cannes Cannes Cannes pour suivre l’équipe de FilmDeCulte sur place
- We Love Les Lpains pour le côté glamour et paillettes





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jeudi 6 mai 2010

[Actu] You Again: La bande annonce

Une petite bande annonce pour la route. Il s’agit de You Again, la nouvelle comédie de Andy Fickman (le réalisateur de Reefer Madness et The Game Plan) avec à l'affiche Kristen Bell, Jamie Lee Curtis, Victor Garber, Sigourney Weaver, Kristin Chenoweth, Odette Yustman et Betty White.

Le pitch: Marni découvre que son frère va épouser la belle cheerleader qui la torturait quand elle était la mascotte du lycée.

Entre le pitch, le réalisateur et le casting on pouvait s’attendre à au moins quelques scènes de danse, et la bande annonce ne fait que confirmer. A priori nous auront droit à des cheerleaders, un enterrement de vie de jeune fille, et peut-être… un mariage.



Le film est prévu pour septembre aux USA et n’a pas encore de date française. J’avoue que même si ça a l’air assez moyen, le casting me fait très très très envie…


Merci à Caro pour le tip





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vendredi 30 avril 2010

[Film] Iron Man 2 (Jon Favreau – 2010)

USA, 2010

Catégorie: Film avec de la danse
Réalisation: Jon Favreau
Avec: Robert Downey Jr., Gwyneth Paltrow, Don Cheadle, Scarlett Johansson, Sam Rockwell, Mickey Rourke, Samuel L. Jackson,


Le monde sait désormais que l'inventeur milliardaire Tony Stark (Robert Downey Jr.) et le super-héros Iron Man ne font qu'un. Malgré la pression du gouvernement, de la presse et du public pour qu'il partage sa technologie avec l'armée, Tony n'est pas disposé à divulguer les secrets de son armure, redoutant que l'information atterrisse dans de mauvaises mains. Avec Pepper Potts (Gwyneth Paltrow) et James "Rhodey" Rhodes (Don Cheadle) à ses côtés, Tony va forger de nouvelles alliances et affronter de nouvelles forces toutes-puissantes.
Pitch récupéré sur FilmDeCulte


Un poil en dessous du premier au niveau de la dynamique, ce deuxième volet des aventures d’Iron Man reste cependant un très bon divertissement. Il se focalise sur les démons de Tony Stark, sa propension à l’autodestruction et son rapport aux autres notamment Pepper Pott et Rhodey, donnant ainsi un peu plus de profondeur au personnage et au scénario. J’ai pris énormément de plaisir à revoir Tony Stark et Pepper Pott, suivre leurs conversations très enlevées, toujours pleines d’humour et de sarcasmes. Je trouve les deux acteurs vraiment excellents dans leurs rôles respectifs. Et puis également plaisir personnel de voir le personnage de Nick Fury joué par Samuel L. Jackson prendre un peu d’ampleur.



Note:
note sur 6




La danse dans le film

La scène la plus importante au niveau de la danse est sans aucun doute celle des Ironettes, les cheerleaders qui accompagnent l’arrivée d’Iron Man à la Stark Expo. Un chorégraphie très aguicheuse toute en rouge et or qui marche à merveille avec la personnalité de Tony Stark. De plus le tout est parfaitement mis en scène. Du beau boulot.




Plus loin dans le film nous avons droit à deux autres mini instants de danse. Tout d’abord un Tony Stark qui se dandine en tenue d’Iron Man lors de son anniversaire. Un moment assez incongru mais qui une fois de plus marche plutôt bien. Et enfin Justin Hammer (Sam Rockwell), l’adversaire de Tony Stark, essaye d’imiter l’entrée en scène de se dernier et exécutant quelques pas lors de son arrivée à la Stark Expo. Une fois de plus un moment qui sonne assez juste avec l’intégralité de la scène où Hammer se rend compte qu’il n’a pas l’aura de Strk et qu’il sera toujours dans son ombre quoi qu’il fasse.







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mercredi 28 avril 2010

[Film] Edward aux mains d’argent (Tim Burton - 1990)

A suivre… Tim Burton


Edward Scissorhands - USA, 1990

Catégorie: Film avec de la danse
Réalisation: Tim Burton
Chorégraphie: Tim Burton
Avec: Johnny Depp, Winona Ryder, Dianne Wiest, Anthony Michael Hall, Kathy Baker, Robert Oliveri, Conchata Ferrell


Edward n'est pas un garçon ordinaire. Création d'un inventeur, il a reçu un cœur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son œuvre et Edward se retrouve avec des lames de métal et des instruments tranchants en guise de doigts. Un jour Peg, représentante en cosmétiques, pousse la porte du manoir dans lequel il vit reclus, et décide de le ramener chez elle.
Pitch récupéré sur Allociné


Certainement le film le plus culte de Tim Burton, celui de la rencontre avec Johnny Depp, mais surtout celui qui a confirmé et propulsé son style unique sur le devant de la scène. Sur fond de mélange parfait entre son goût pour le gothique/baroque et le style rétro coloré tout droit sortit de vignettes dessinées, le réalisateur continue d’explorer ses thèmes de prédilection: le conte, le duo amoureux façon belle et la bête, la figure du anti-héros, le lien maternel.

J’ai découvert ce film sur le tard, quelques jours avant la sortie de Sleepy Hollow, difficile alors de faire abstraction de l’aura qui entourait ce premier Edward. Pourtant dès les première notes de Danny Elfman lors de ce générique tout simplement parfait, tout ce que j’avais pu entendre s’est effacé et je me suis laissée emportée. Si je trouve parfois le scénario un peu facile dans sa structure, je suis toujours conquise par l’univers ici développé. Les regards d’Edward et le côté poétique de ses moments de création, les maisons colorées, les coupes de cheveux, Kym sous la neige et surtout la découverte du jardin d’Edward, un instant lumineux qui me laisse toujours la gorge nouée.



Note:
note sur 6



La danse dans le film

Si Edward aux mains d’argent ne contient pas de scènes de danse aussi développées que dans les trois films précédents du réalisateur, il propose plusieurs instants musicaux qui méritent d’être soulignées et que j’ai rangé dans quatre catégories.

1. Les chorégraphies mécaniques
Le premier instant chorégraphié du film n’est pas humain, ou presque. A la façon des séries animées Disney, Tim Burton s’est amusé à mettre en musique les aller/venues des voitures dans le quartier résidentiel des Boggs, ajoutant ainsi une couche supplémentaire à une esthétique déjà très cartoonesque.

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Il en va de même pour la première scène dans le laboratoire du créateur où l’on assiste à une réelle chorégraphie de robots. Cela ne fait aucun doute, Burton aime mettre le mouvement en musique.

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2. Les creations d’Edward
Une idée de mécanique en mouvement qui prend toute son importance dans le personnage d’Edward et ses moments de création. Si la toute première scène nous montrant Edward tailler un des arbres du jardin des Boggs se fait sur fond de commentaires sportifs et applaudissements, les autres sont elles musicales. Que ce soit lors du Show and tell à l’école de Kevin ou en mode salon de coiffure ce sont de véritables chorégraphies que les lames d’Edward exécutent. Et si l’on veut pousser l’analogie encore plus loin, personnellement ces ciseaux et leurs cliquetis me font penser à une paire de claquettes notamment lors de la toute première séquence de coiffure canine au cours de laquelle le son est amplifié.

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3. La valse burtonienne
Deuxième occurrence du genre dans la filmographie de Tim Burton ce tourbillon de Kim sous la neige est certainement la plus connue des valses burtonniennes. Une valse accompagnée par le claquement du fer d’Edward sur la glace, comme une sorte de pas de deux féérique qui ne dure qu’un instant, et qui n’existe désormais que dans les souvenirs de la jeune fille.

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4. Les instants grotesques
On retrouve ici une figure comique très burtonienne: le déhanchement grotesque en musique. Après Pee-Wee, les Deitz possédés et Le Joker, voici venue Joyce. Ici la danse est plus que minimale, mais l’idée est bien là.

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lundi 19 avril 2010

[Film] Batman (1989)

A suivre… Tim Burton

USA, 1989

Catégorie: Film avec de la danse
Réalisation: Tim Burton
Chorégraphie: Eddie Stacey (stunt coordinator)
Avec: Michael Keaton, Jack Nicholson, Kim Basinger, Robert Wuhl, Michael Gough, Pat Hingle, Billy Dee Williams


Lorsque Jack Napier deviant Le Joker et terrorise Gotham City à coup d'armes chimiques, c'est l'heure pour le Vigilente chauve-souris de faire son apparition. Parallèlement, en tant que Bruce Wayne, il se lie à la photographe Vicki Vale.

Avec ce troisième film Tim Burton signait ce qui pour moi était le seul bon Batman avant le reboot de la franchise par Christopher Nolan. Pas encore complètement baroque comme peut l’être Le défis, mais pas non plus grand guignol à côté de la plaque comme l’ont pu l’être les deux Schumacher par la suite. Un parfait dosage de noirceur et loufoquerie à la sauce Burton. Certes avec le temps le personnage de Vicki Vale, que je trouvais si attirant, m’est devenu assez antipathique, principalement à cause de ses cris récurrents. Mais il restera toujours cette réalisation très efficace, un Jack Nicholson parfait en Joker bouffon et surtout un réel discours sur l’art en général que je trouve fort intéressant. Ce film est même pour moi la pierre d’angle de cette thématique dans la filmographie du réalisateur.

Des sculptures de Madame Deetz aux lampes magiques de Sleepy Hollow, en passant par les talents de styliste de Selina, les films d'Ed Wood ou la musique de Grandma Florence Norris, les œuvres d'art chez Tim Burton sont tour à tour un moyen d'expression révélant l'identité profonde des actants, une arme de destruction massive, ou un objet trop conventionnel qu'il faut s'empresser de transformer voire même d'éliminer. "Premier artiste assassin au monde en parfait état de marche", le Joker catalyse en son seul personnage toutes ces pistes lancées par le réalisateur. Point d'orgue de cette thématique, son entrée dans le musée de Gotham City, décortiquée un peu plus en détails ci-dessous...



Note:
note sur 6




La danse dans le film

Comme dit dans l’analyse générale sur la danse dans les films de Burton, Batman n’est certes pas une comédie musicale, mais s’inspire de leur structure au travers du personnage du Joker (encore lui). L’énergumène ne se déplace pas sans musique ni sans dandinements, et quand son homme de main préposé à la boombox n’est pas présent Danny Elfman s’est fait plaisir à nous concocter des valses et autres musiques dansantes de la sorte. Bien sûr toutes les scènes du Joker ne sont pas dansées (il n’y en a réellement qu’une en fin de compte, la toute dernière), mais toutes sont chorégraphiées, mises en rythme par ces musiques qui l’accompagne.

A suivre donc toutes ces scènes musicales, pour illustrer cette idée de structure façon comédie musicale, le tout accompagné de quelques commentaires lorsque nécessaire.


1. Le Retour de Jack Napier en Joker: première apparition du personnage

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2. Le Joker découvre Vicki Vale

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Première occurrence dans la filmographie du réalisateur de ce que j’appelle "La valse burtonienne" (oui j’invente mes propres concepts): tourbillonnement les bras ouvert pour signifier un sentiment heureux le tout exécuté en solo sur un fond texturé (ici des découpes de photos, plus tard de la neige de glace, des pétales volantes, des rayons de lune, des loupiottes, des papillons colorés…)


3. Publicité pour les produits cosmétiques du Joker

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4. Dans le musée de Gotham

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[Paragraphe écrit dans le cadre du Dossier Tim Burton pour FilmDeCulte.]
Ecran noir qui se scinde en deux pour laisser apparaître le hall d'une galerie de peintures où toute forme de vie semble éradiquée. Contre champ sur le maître de ces lieux qui s'empare de l'espace d'un simple regard. Musique omniprésente, danse clownesque pour évoluer entre les tableaux, les sculptures et les recoins d'architecture travaillée, Burton convoque tous les arts pour mieux les pointer du doigt et les déconstruire. Détourner, déformer, saccager toutes les représentations du classicisme et de l'institution pour créer son propre art. Statuts égyptiennes, grecques, toiles de maîtres européens comme Degas ou Vermeer, peintures dites d'histoire typées fin 18ème, 19ème siècle représentant l'indépendance des Etats-Unis et les pères fondateurs que sont Jefferson et Washington, tout passe à la moulinette Joker. Une esthétique en mouvement dans les tons de mauve, rouge et vert qu'il s'applique à signer d'un "The Joker was here". Seuls éléments échappant au carnage, les œuvres incluant la déconstruction dans leur thème même. Une idée qui sera prolongée plus tard lors du dialogue entre le Joker et Vicki Vale, avec l'allusion à Picasso comme maître de référence et la sélection des photos de guerre prises par la jeune femme.


5 & 6 Chez Vicki Vale

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7. Sur le char du bicentenaire

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8. Le Joker et Vicki au sommet du clocher de Gotham

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La seule réelle scène de danse du film. Si au niveau de l’écriture elle n’a rien d’exceptionnel, elle permet à Tim Burton de jouer sur deux tableaux. Le réalisateur brouille les frontières de l’art chorégraphique pour le cinéma en mettant en parallèle les duos Vicki/Joker et Batman/hommes de main. Au son d’une valse tonitruante, le tourbillonnement au clair de lune devient un affrontement, la lutte à mains nues se transforme en réel pas de deux. Une fois de plus Burton s’amuse avec les codes de la comédie musicale ou quand ma musique influe sur notre perception du mouvement. De plus il revisite ici la scène du mariage entre "la belle et la bête" qu’il avait déjà exploré au même moment du métrage dans Beetle Juice et qu’il développera plus profondément dans la suite de sa filmographie.





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lundi 12 avril 2010

[Film] L’Ecole de tous les talents (2009)

Ballet Shoes - UK, 2007

Catégorie: Film avec de la danse
Réalisation: Sandra Goldbacher
Chorégraphie: Samantha Murray
Avec: Emilia Fox, Emma Watson, Victoria Wood, Yasmin Paige, Lucy Boynton, Richard Griffiths, Marc Warren


Dans le Londres des années 30, trois orphelines, Pauline, Petrova et Posy, sont recueillies à quelques années d’intervale par un explorateur excentrique appelé Gum et sa nièce Sylvia. Malgré les difficultés et l'absence de leur protecteur, les trois jeunes filles tenteront de réaliser leurs rêves. Pauline se voit actrice, Petrova aviatrice et Posy ballerine.
Pitch récupéré sur Allociné



Téléfilm anglais sortit en 2007, il n’est apparu en France qu’en DVD en 2009. A la vue du titre, je m’attendais à me retrouver devant un film de danse. De la danse, il y en a certes, mais Ballet Shoes est en réalité un conte sur les passions et les rêves, sur la famille aussi, dans une moindre mesure. Dans la maison de Gum où le maître mot est l’entre-aide, on s’imagine ballerine, actrice ou pilote, et on soigne ses plaies et chagrins au son du gramophone.

J’ai beaucoup aimé l’atmosphère générale du film avec son côté rétro et ses petites touches d’humour. Les actrices s’en sortent toutes plutôt bien (même si Emma Watson nous ressort ses habituels tics) avec un plus pour Emilia Fox dans le rôle de Sylvia. Belle réalisation également qui reste sobre mais toujours efficace. Le seul regret sera pour une seconde moitié moins intéressante et une fin un peu précipitée. Une fois que l’on a appris à connaître tous ces personnages forts sympathiques et pour certains hauts en couleur, le scénario se laisse malheureusement aller, sans grande inventivité. Et j’avoue qu’à la fin j’avais envie de continuer à suivre les histoires des trois sœurs Fossil. Une série de plusieurs épisodes, même courte, serait la bienvenue.



Note:
note sur 6



La danse dans le film

On a droit à une dizaine de moments dansés dans le film mais toujours en petites touches. Tous très bien mis en scène, avec une écriture intelligente et souvent une jolie photo.

Si je vous présente ici toutes les scènes, je ne vais par contre pas toutes les commenter, juste celles où j’ai quelque chose à dire d’autre que "Bien filmé et mis en scène".


1. Découverte de la salle de ballroom

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Petite séquence sympathique qui joue surtout sur l’ambiance générale de la maisonnée et nous permet d’appréhender réellement pour la première fois le caractère des trois sœurs Fossil.


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2. Dans le cours de claquette

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3. Dans le cours de classique

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4. Audition de Winifred

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5. Alice et les cartes

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Un joli passage hommage à Busby Berkley.


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6. Entrainement de Posy avec Madame (1 & 2)

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7. Echauffement à la barre et Jumping beans

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8. Extrait du lac des cygnes

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9. Répétition du ballet de Prague

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