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dimanche 26 décembre 2010

[Clip] Papa Don’t Preach (Madonna / James Foley)

C’est reparti donc pour l’exploration des clips de Madonna. Je vous avais laissé en Juin dernier avec Material Girl sortit en 1984. Bond en avant de deux ans, nous voici avec Papa Don’t Preach, autre clip culte de la Pop Star, qui succédait à quatre singles écrits pour diverses bandes originales et dont les vidéos ne sont que des accumulations d’extraits des films en question.

A suivre… Madonna, de clips en clips


Réalisé par James Foley, le clip met en scène Madonna dans le rôle d’une adolescente enceinte décidant de garder son bébé malgré les dires de ses amis et décide de l’annoncer à son père interprété par Danny Aiello. La chanteuse imposait ici son tout nouveau look inspiré des stars hollywoodiennes des années 50-60 et qui avait déjà fait surface dans le clip de Live to tell. Fini les cheveux en bataille, la superposition d’habits et l’accumulation de bijoux. La pop star s’oriente vers des lignes plus nettes. Coupe garçonne, top marin et jean façon Jean Seberg ou Audrey Hepburn dans les scènes narratives, boucles platines à la Marilyn, bustier noir et capri pants 50s lors des refrains dansés.
Mais c’est surtout le sujet du clip et de la chanson qui vont marquer les esprits dans une Amérique déchirée sur le sujet de l’avortement.



J’ai toujours aimé ce clip. Je ne sais pas trop pourquoi, il n’a rien de spécial, mais je crois que c’est le premier clip que j’ai vu qui racontait réellement une histoire. En le revoyant actuellement, j’aime surtout le T-shirt "Italians do it Better" que je n’avais jamais remarqué et puis évidemment les images de la skyline de New York depuis le ferry pour Staten Island. J’ai également été marquée à l’écoute par la ressemblance de la mélodie au début et surtout à la toute fin avec Die Another Day.

Niveau danse il n’y a rien de vraiment grandiose et c’est assez mal filmé avec la plupart du temps des plans américains qui coupent complètement les mouvements de jambe. C’est clairement le buste et surtout le bustier qui intéressent ici et je trouve le choix des mouvements de bras plutôt bien pensés par rapport à la tenue qu’elle porte (voir la fin du tout premier refrein).

Note:
note sur 6



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dimanche 13 juin 2010

[Rétro] Hommage: Marina Semyonova à la télé russe

La vidéo rétro cette semaine est en hommage à la danseuse russe Marina Semyonova décédée cette semaine à l’âge de 102 ans. Il s’agit d’un extrait d’une émission télé russe de la fin des années 40.



Marina Semyonova a été la première prima ballerina russe. Issue de l’école Vaganova elle a fait ses débuts au Kirov (Mariinsky) avant d’être transférée par Staline au Bolchoï. Elle a été également la première danseuse soviétique à se produire à l’étranger. Elle avait entre autres interprétée Giselle à l’Opéra de Paris en 1935 sous la houlette de Serge Lifar.

J’aime ce genre de vidéo qui nous montre à quel point les corps des danseurs étaient différents à l’époque. J’aime la grâce de ses ports de bras et puis le rendu de ces tours attitude avec cette jupe.




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[Clip] Material Girl (Madonna / Mary Lambert)

A suivre… Madonna, de clips en clips


Sixième clip de Madonna, Material Girl est certainement un de ses plus connus. Extrait de son deuxième album Like a Virgin et réalisé par Mary Lambert il met en scène la chanteuse dans un costume et décors inspiré de la scène Diamonds are a girl’s best friend issue de la comédie musicale Les hommes préfèrent les blondes. Outre le fait que Madonna soit fan de Marilyn, c’est ici très facile de voir la connexion entre les deux chansons qui traitent au final de sujets identiques.



J’ai toujours eu beaucoup de mal à savoir si j’aime ce clip. Il est plutôt bon et bien réalisé (j’aime dans le montage par exemple tous les petits cuts inattendus vers une Madonna hors contexte qui sort un "no way") mais il y a quelque chose qui me gène dans sa performance, je la trouve un peu trop statique. Je suis trop fan de la scène originale je crois. Ceci étant dit elle s’en sort beaucoup beaucoup mieux que Kylie Minogue dont la reprise de Diamonds… est assez insupportable.

Note:
note sur 6


Et pour rappel donc la scène originale et la version Kylie Minogue.








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mardi 1 juin 2010

[Clip] Lucky Star (Madonna / Arthur Pierson)

Continuons l’exploration des clips dansés de Madonna avec cette fois-ci son quatrième single Lucky Star issu de son premier album Madonna.

A suivre… Madonna, de clips en clips


Réalisé par Arthur Pierson le clip met en scène la chanteuse sur fond blanc vêtue de son désormais culte ensemble jupe – crop top noir avec mitaines en résille, bottines et nœud dans les cheveux. D’une première image en noir et blanc où elle fait glisser ses lunettes de soleil façon Lolita, la vidéo prend de la couleur pour nous révéler une Madonna ultra sexy se trémoussant au sol puis exécutant quelques pas de danse très simples mais efficaces avec deux back-up dancers.







Pour voir la vidéo il suffit de cliquer ici


Un clip tout simple dans sa réalisation et son esthétique, sans fioriture, qui joue la carte du sex appeal et de l’image que véhicule la chanteuse. Je trouve ce clip assez envoutant en fait et du coup très intelligent.

Je vous invite aussi à lire l’article Wikipédia qui lui est consacré. Vraiment intéressant.

Note:
note sur 6



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lundi 24 mai 2010

[Clip] Borderline (Madonna / Mary Lambert)

Troisième clip de Madonna, Borderline est la première collaboration entre la chanteuse et la réalisatrice Mary Lambert qui signera quatre autres de ses clips dont le désormais culte Material Girl et le très controversé Like a Prayer.

A suivre… Madonna, de clips en clips


Un clip très influencé esthétique 80’s qui débute par une scène de break dance. A part du gigotage par la suite ça s’en tiendra à cette première séquence niveau danse. Le reste, très basique au niveau de la réalisation, laisse entrevoir une esthétique et des thématiques qui se développeront par la suite dans les clips de la chanteuse. Le tout fonctionne plutôt bien avec comme intrigue en fil rouge: une Madonna qui apparaît tout d’abord avec un petit copain latino et se laisse embobiner par un photographe très british, mais retournera vers son copain sur la fin.

Dans le RollingStone Magazine de Janvier 97, Mary Lambert décrit le clip ainsi: "Boy and girl enjoy simple pleasures of barrio love, girl is tempted by fame, boy gets huffy, girl gets famous, but her new beau's out-of-line reaction to a behavioral trifle (all she did was to spray-paint his expensive sports car) drives her back to her true love."



Et comme d’habitude, pour voir le clip il faut cliquer ici


Pour la petite histoire, le clip avait fait parler de lui lors de sa sortie en 84 pour briser le taboo des couples métissés et également pour montrer un côté différent de la femme, libre de choisir ses relations ainsi que l’image qu’elle veut donner d’elle. La vidéo et cette idée de la femme indépendante qu’elle véhiculait vont tellement marquer les esprits que Christian Lacroix et Carl Lagerfield vont reprendre le style vestimentaire de Madonna pour leurs collections présentées au Paris Fashion week de la même année. Ce clip sera considéré comme un moment clé dans la carrière de la chanteuse.

Note:
note sur 6


Source




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dimanche 23 mai 2010

[Retro] Bande annonce: Chantons sous la pluie

La vidéo rétro cette semaine c’est la bande annonce de Chantons sous la pluie qui dure plus de 4 minutes.



Parmis toutes les bandes annonces des comédies musicales MGM des années 50 (toutes plus ou moins construites de la même façon) celle-ci est ma préférée.

J’aime son côté interminable. J’aime la façon avec laquelle ils misent tout sur l’énumération des numéros musicaux qui étaient à l’époque des standards de la comédie musicale. J’aime l’esthétique des titres et la façon dont ils apparaissent à l’écran. Et puis par-dessus tout j’aime la présentation de Cyd Charisse.





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dimanche 16 mai 2010

[Rétro] Vidéodanse: Danse serpentine (Frères Lumière - 1896)

Cette semaine la vidéo rétro est une des toutes premières vidéodanses de l’histoire, ou du moins l’ancêtre des vidéodanses. Il s’agit de la Vue Lumière 765: Danse Serpentine datant de 1896. Réalisée par les frères Lumière, elle met en scène la danseuse américaine Loïe Fuller installée en France à l’époque.



Ce que j’aime dans cette vidéo c’est qu’elle est bien plus qu’une simple captation, c’est un objet d’étude. Etude du mouvement filmé évidemment, étude également des possibilités de coloration du film. Ce qui en fait pour moi une vidéodanse, puisqu’il y a bien ici une réelle interaction entre ces deux médiums.

Thomas Edison a fait des vidéos semblables à la même époque qui mettaient en scène les danseuses Annabelle Moore et Crissie Sheridan, mais elles sont pour la plus part en noir et blanc et lorsqu’elles sont colorés le détail n’est pas aussi précis. Je les trouve de fait un poil moins intéressantes.







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vendredi 14 mai 2010

[Clip] Everybody (Madonna / Ed Steinberg)

Retour en arrière dans la rétrospective Madonna avec son tout premier clip Everybody sortit en 1982 et réalisé par Ed Steinberg.

A suivre… Madonna, de clips en clips


Pour la petite histoire ce clip a été créé à la base comme vidéo promo qui tournerait uniquement dans les night club. Le but était d’associer le visage de Madonna avec sa musique, d’autant qu’à l’époque beaucoup de personne s’imaginait à l’écoute de ce premier single, qu’il s’agissait d’une chanteuse noire américaine. Il a donc été réalisé avec un tout petit budget dans le club New Yorkais Danceteria sur la scène où elle avait donné sa première prestation live de la chanson.






Pour voir le clip ça se passe ici


Je dois dire que sans connaître le contexte j’étais assez perplexe devant ce clip. Certes c’est un premier clip et donc petit budget, et certes il a été fait au début des années 80 mais quand même, ni la réalisation, ni les passages chorégraphiés ne présentent d’intérêt. Au final je pense qu’il ne faut pas le prendre comme autre chose que ce qu’il est, une simple vidéo promo visant à montrer la chanteuse dans un look et un lieu cool pour l’époque, le tout saupoudré de quelques regards caméra aguicheurs.





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jeudi 6 mai 2010

[Clip] Human Nature (Madonna / Jean-Baptiste Mondino)

Puisque je l’évoquais lors du billet sur le dernier clip de Christina Aguilera, continuons l’exploration des clips dansés de Madonna avec celui de Human Nature.


A suivre… Madonna, de clips en clips


Réalisé en 1995 par le français Jean-Baptiste Mondino, le clip met en scène une Madonna et ses danseurs arborant des tenues S&M inspirées des planches de dessin d’Eric Stanton. Mais loin de se complaire dans cette esthétique qui est là plus pour symboliser l’aspect restrictif de la société moderne, la chanteuse s’en amuse et propose des instants comiques et parodiques.



On trouve ici de très bonnes idées chorégraphiques écrites par Jamie King (qui sera également derrière les mises en scènes de ses trois tournées suivantes) notamment l’utilisation des cubes ou encore le jeu sur la résistance des corps. Il y a également un gros travail entre le mouvement et la musique avec tous ces accents, ces ralentis qui marchent vraiment bien. J’aime beaucoup ce clip, son esthétique en faux noir et blanc et le côté décalé entre les tenues et les grimaces que fait Madonna.


Et pour terminer voici un mini reportage sur le tournage. L’image est de très mauvaise qualité mais l’interview donne quelques détails supplémentaires.



Note:
note sur 6




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dimanche 2 mai 2010

[Rétro] Reportage: la relaxation au travail (1961)

La vidéo rétro de la semaine c’est ce reportage datant de septembre 1961 sur la relaxation au travail. Le réalisateur suit les cours de gymnastique de relaxation en musique dans une manufacture d’habits à Troyes et interviewe le chef de l’entreprise ainsi qu’une couturière.

retrouver ce média sur www.ina.fr


Une des choses qui me marque le plus dans cette vidéo c’est la réelle dichotomie entre l’image et la voix off. Alors que l’on nous parle de détente, de rompre une certaine monotonie et de "redonner du cœur à l’ouvrage aux travailleurs", les femmes présentées ici sont alignées de façon assez rigide et ont pour la plupart le visage crispé.

J’aime également beaucoup l’interview du responsable qui assure que ces exercices "ne changent rien au rendement". Evidemment ici il veut dire que le fait de prendre une pause ne ralentis en rien la production. Mais je pense que l’on a désormais tellement l’habitude de voir dans les reportages des commentaires de type marchant de tapis qui essayent de nous vendre à tout prix leurs idées qu’on a ici l’impression qu’il se fiche complètement du concept qu’il est sensé promouvoir. La voix off vient compenser cette impression sur la fin évidemment.





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samedi 1 mai 2010

[Clip] Express Yourself (Madonna / David Fincher)

Après Vogue, continuons l’ exploration des clips de Madonna avec celui d’une autre chanson présente dans l’épisode de Glee,Express Yourself, également réalisé par David Fincher.


A suivre… Madonna, de clips en clips


Une fois de plus Madonne zieute vers la référence rétro avec un décor inspiré de Metropolis de Fritz Lang. Elle y joue le rôle d’une chef d’usine qui regarde ses ouvriers depuis sa tour.

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Il suffit de cliquer ici

















Si la chorégraphie version scénique de cette chanson est désormais plus que célèbre puisqu’elle servait d’ouverture au Blond Ambition Tour en 1990 avec une Madonna en bustier à cônes roses faisant faire des pompes à une poignée de mâles aux torses luisants, celle de la version clipesque est elle plus que restreinte. Pourtant on voit déjà apparaître dans le clip le style qui sera celui de la version scénique. Les ouvriers faisant des pompes et des fentes, elle avec sa marche lourde, son roulement d’épaules, son bustier, son costume d’homme et son attrapage d’entre-jambe. Bref, rien qui soit réellement développé ici au niveau de la danse à priori, mais je trouve ce clip quand même très intéressant quand on le met en perspective des prestations lors de la tournée 1990. Et puis j’aime beaucoup le jeu sur les ombres qui est fait tout au long du clip ainsi que la prise de vue en contre plongée lors de la séquence dansée.

Et puisque j’en parle plus haut, voici donc la version scénique…




Note:
note sur 6




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jeudi 29 avril 2010

[Pub] Eram (Etienne Chatiliez)

Comme promis dans l’avis sur la question de Nathalie voici les différentes plublicités eram réalisées par Etienne Chatiliez dans les années 80.

Une vingtaine de déclinaisons de la même idée: des groupes de différentes classes sociales ou cultures, ou dans des situations diverses, présentent avec un certain humour chanté et/ou dansé le slogan de la marque "Il faudrait être fou pour dépenser plus" dans un lieu unique à l’esthétique très travaillée. Des pubs très réussies et devenues cultes qui ont rapporté au réalisateur de nombreux prix.

Asiatiques, nordiques, américains (1980)
retrouver ce média sur www.ina.fr



Les veuves joyeuses (1981)
retrouver ce média sur www.ina.fr



Les comédies musicales (1981)
retrouver ce média sur www.ina.fr



Les Chanel (1982)
retrouver ce média sur www.ina.fr



Les portoricains (1982)
retrouver ce média sur www.ina.fr



Cuirs rouges (1983)
retrouver ce média sur www.ina.fr



Chanel et cuir (1985)
retrouver ce média sur www.ina.fr



Les étoiles (1983)
retrouver ce média sur www.ina.fr



Les mousses (1983)
retrouver ce média sur www.ina.fr



Chez le coiffeur (1983)
retrouver ce média sur www.ina.fr



Noir c’est noir - Hommes (1984)
retrouver ce média sur www.ina.fr



Aspirateurs (1984)
retrouver ce média sur www.ina.fr



Buggy (1984)
retrouver ce média sur www.ina.fr



La reine (1985)
retrouver ce média sur www.ina.fr



Trocadero (1985)
retrouver ce média sur www.ina.fr



Noir c’est noir - Femmes (1986)
retrouver ce média sur www.ina.fr



Vacances (1986)
retrouver ce média sur www.ina.fr



L’audition (1986)
retrouver ce média sur www.ina.fr



Petit Chaperon Rouge (1987)
retrouver ce média sur www.ina.fr



Les femmes de joie (1989)
retrouver ce média sur www.ina.fr



Il en manque peut-être une ou deux, mais ces 20 là sont les seules presentes sur le site de l’INA sorties dans les années 80 et contenant de la danse.

Et pour le fun un petit top de mes 5 préférées
1. Petit Chaperon Rouge (évidemment)
2. Comédies musicales
3. Chanel et cuir
4. Les mousses
5. L’audition





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mercredi 28 avril 2010

[Film] Edward aux mains d’argent (Tim Burton - 1990)

A suivre… Tim Burton


Edward Scissorhands - USA, 1990

Catégorie: Film avec de la danse
Réalisation: Tim Burton
Chorégraphie: Tim Burton
Avec: Johnny Depp, Winona Ryder, Dianne Wiest, Anthony Michael Hall, Kathy Baker, Robert Oliveri, Conchata Ferrell


Edward n'est pas un garçon ordinaire. Création d'un inventeur, il a reçu un cœur pour aimer, un cerveau pour comprendre. Mais son concepteur est mort avant d'avoir pu terminer son œuvre et Edward se retrouve avec des lames de métal et des instruments tranchants en guise de doigts. Un jour Peg, représentante en cosmétiques, pousse la porte du manoir dans lequel il vit reclus, et décide de le ramener chez elle.
Pitch récupéré sur Allociné


Certainement le film le plus culte de Tim Burton, celui de la rencontre avec Johnny Depp, mais surtout celui qui a confirmé et propulsé son style unique sur le devant de la scène. Sur fond de mélange parfait entre son goût pour le gothique/baroque et le style rétro coloré tout droit sortit de vignettes dessinées, le réalisateur continue d’explorer ses thèmes de prédilection: le conte, le duo amoureux façon belle et la bête, la figure du anti-héros, le lien maternel.

J’ai découvert ce film sur le tard, quelques jours avant la sortie de Sleepy Hollow, difficile alors de faire abstraction de l’aura qui entourait ce premier Edward. Pourtant dès les première notes de Danny Elfman lors de ce générique tout simplement parfait, tout ce que j’avais pu entendre s’est effacé et je me suis laissée emportée. Si je trouve parfois le scénario un peu facile dans sa structure, je suis toujours conquise par l’univers ici développé. Les regards d’Edward et le côté poétique de ses moments de création, les maisons colorées, les coupes de cheveux, Kym sous la neige et surtout la découverte du jardin d’Edward, un instant lumineux qui me laisse toujours la gorge nouée.



Note:
note sur 6



La danse dans le film

Si Edward aux mains d’argent ne contient pas de scènes de danse aussi développées que dans les trois films précédents du réalisateur, il propose plusieurs instants musicaux qui méritent d’être soulignées et que j’ai rangé dans quatre catégories.

1. Les chorégraphies mécaniques
Le premier instant chorégraphié du film n’est pas humain, ou presque. A la façon des séries animées Disney, Tim Burton s’est amusé à mettre en musique les aller/venues des voitures dans le quartier résidentiel des Boggs, ajoutant ainsi une couche supplémentaire à une esthétique déjà très cartoonesque.

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Il en va de même pour la première scène dans le laboratoire du créateur où l’on assiste à une réelle chorégraphie de robots. Cela ne fait aucun doute, Burton aime mettre le mouvement en musique.

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2. Les creations d’Edward
Une idée de mécanique en mouvement qui prend toute son importance dans le personnage d’Edward et ses moments de création. Si la toute première scène nous montrant Edward tailler un des arbres du jardin des Boggs se fait sur fond de commentaires sportifs et applaudissements, les autres sont elles musicales. Que ce soit lors du Show and tell à l’école de Kevin ou en mode salon de coiffure ce sont de véritables chorégraphies que les lames d’Edward exécutent. Et si l’on veut pousser l’analogie encore plus loin, personnellement ces ciseaux et leurs cliquetis me font penser à une paire de claquettes notamment lors de la toute première séquence de coiffure canine au cours de laquelle le son est amplifié.

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3. La valse burtonienne
Deuxième occurrence du genre dans la filmographie de Tim Burton ce tourbillon de Kim sous la neige est certainement la plus connue des valses burtonniennes. Une valse accompagnée par le claquement du fer d’Edward sur la glace, comme une sorte de pas de deux féérique qui ne dure qu’un instant, et qui n’existe désormais que dans les souvenirs de la jeune fille.

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4. Les instants grotesques
On retrouve ici une figure comique très burtonienne: le déhanchement grotesque en musique. Après Pee-Wee, les Deitz possédés et Le Joker, voici venue Joyce. Ici la danse est plus que minimale, mais l’idée est bien là.

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