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mercredi 19 janvier 2011

[Concours] Gagnez des places pour le documentaire Après Béjart

Aujourd’hui sort sur les écrans français un nouveau documentaire consacré a Maurice Béjart, réalisé par Arantxa Aguirre. Intitulé Après Béjart, Le cœur et le courage, le film suit la compagnie Béjart Ballet Lausanne quelques mois après la disparition du chorégraphe. Sous la houlette de Gil Roman, il pose les questions de l’héritage et de la transmission.


A cette occasion je vous propose, en partenariat avec Into The Screen et Eurozoom, un concours pour gagner trois places de cinéma. Pour participer il suffit de laisser dans les commentaires de ce post et/ou ceux d’Into the screen un message indiquant quel est votre documentaire de danse préféré. Et si vous n’en avez pas, ce qui vous intéresse le plus a priori dans un tel documentaire. Vous avez jusqu’à dimanche 23 janvier 18h pour participer.

2 personnes remporteront une place ici et 1 sur Into the screen.

Le film sera projeté dans les salles suivantes :
- Variétés, Marseille
- Lux, Scène Nationale de Valence, Valence
- ABC, Toulouse
- MK2 Beaubourg, Paris
- L’Arlequin, Paris
- Gaumont Opéra, Paris
- Publicis Cinémas, Paris
(liste qui devrait s'allonger au cours de l'exploitation du film)



Egalement le blog sera sous la thématique Béjart pendant les deux semaines à venir avec une courte bio et des billets consacrés à certains documentaires et DVD déjà paru sur le chorégraphe.




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mardi 11 janvier 2011

[Actu] Pina: Un documentaire pour Pina Bausch par Wim Wenders

En 2009 Wim Wenders se lançait dans la réalisation d’un documentaire en 3D sur Pina Bausch. A la mort de la chorégraphe en juin dernier, la compagnie a demandé au réalisateur de poursuivre sa démarche et d’en faire une œuvre hommage. Le film se présentera donc en deux parties. La première suit Pina Bausch au travail, la deuxième se composera elle principalement d’images d’archives.


Simplement intitulé Pina ce premier documentaire de danse en 3D fera son avant première lors du festival de Berlin le 24 février prochain.

A suivre la bande annonce et une conférence de presse.




A lire également au sujet du film, une interview du réalisateur pour le Figaro.


Merci à Caro pour le tip




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vendredi 24 décembre 2010

[Doc] La danse, Le Ballet de l’Opéra de Paris (Frederick Wiseman – 2009)

France / USA, 2009

Catégorie: Documentaire
Réalisation: Frederick Wiseman
Chorégraphie: Pierre Lacotte, Rudolf Noureev, Angelin Preljocaj, Sasha Waltz, Mats Ek, Wayne McGregor
Avec: Les danseurs du Ballet de l’Opéra de Paris, Brigitte Lefèvre, Laurent Hilaire, Angelin Preljocaj, Wayne McGregor, Pierre Lacotte, Ghislaine Thesmar

En fin d’année 2007 Frederick Wiseman pose sa caméra pendant trois mois au cœur du Ballet de l’Opéra de Paris…

Grâce au succès qu’il a rencontré lors du festival international du cinéma qui tourne entre Auckland et Wellington tous les printemps (septembre dernier donc), La Danse, Le Ballet de l’Opéra de Paris est ENFIN sorti, certes dans un nombre limité de copies, dans les salles kiwis. J’ai donc pris un grand plaisir à le revoir, à noter certains détails que je n’avais pas vu la première fois. J’ai mieux apprécié sa structure, sa longueur. Bref disons le tout de suite c’est un film qui prend encore plus d’ampleur lors de la seconde vision, alors n’hésitez pas à vous jeter sur le DVD.

Mais revenons en arrière, puisque pour des raisons de programmation donc et d’emploi du temps bien chargé je n’avais pas eu le temps d’aborder le film ici. Et j’ai tellement de choses à dire, qu’en fait il faudrait presque que je fasse un billet par idée… Allons-y!


De par son sujet finalement très vaste, son absence de réel fil directeur et sa forme très brute, La Danse est un documentaire différent de ceux qu’on l’on a pu voir jusqu’à présent. Je parlerai même plutôt de film-document que de documentaire.
Il n’est pas là pour nous instruire, ou nous montrer uniquement la belle danse, qu’il filme admirablement, il est là pour témoigner de ce qui permet à cette belle danse d’exister, nous la faire vivre de l’intérieur. Il nous montre le canevas, tout ce qui s’entrelace pour arriver au résultat final, proche de la perfection.
On y voit les danseurs au plus près, en cours, en échauffement, en répétitions et sur scène, évidemment. On y découvre des bouts de coulisses, de costumes, d’éclairages… Normal. Mais aussi et surtout on y suit Brigitte Lefèvre prendre les décisions nécessaires au fonctionnement de cette institution de la danse. On y entend les répétiteurs, maître de ballet et chorégraphes donner des indications aux danseurs, essayer de leur fournir les nuances nécessaires ou encore débattre sur des détails techniques et stylistiques (Ce qui donne droit à certainement le moment le plus hilarants du film au cours du quel Pierre Lacotte et Ghislaine Thesmar se disputent très cordialement quant à l’utilisation du plié avant les sauts. Moment d’anthologie s’il en est.).
En ce sens là ce film-document m’a un peu fait penser à ce qu’avait déjà fait Neve Campbell avec son Company. Mais ici en plus brut de décoffrage, en moins romancé puisqu’il ne s’agit plus d’une fiction, en plus "vrai" on va dire. La caméra ne quitte jamais les murs de l’Opéra (dans ses deux lieux Garnier et Bastille), n’essaye pas de s’attacher à l’un ou à l’autre, laisse de côté les habituelles interviews ou un éventuel côté didactique, et se pose en simple spectateur nous montrant la vie qui habite ces deux bâtiments, tous les métiers qui s’y entrecroisent.


Je trouve très intéressant d’ailleurs le côté détaché de la caméra et cette façon de ne jamais vouloir nous faire savoir qui est qui. C’est à nous de deviner, de comprendre comment tout fonctionne, de s’attacher aux détails, de voir ce qui nous plait.

On peut peut-être reprocher à La danse sa longueur, son côté quasi interminable. Mais au final, et surtout après la deuxième vision, je dois dire que je trouve cette durée assez pertinente et ce pour deux-trois raisons.
Tout d’abord car, comme dit plus haut, ce document est là pour nous montrer les rouages et, c’est un fait, la danse, qui plus est dans une telle institution, se travaille sur la longueur. Quand Brigitte Lefèvre explique qu’un programme se fixe trois ans à l’avance et qu’il y a toute une hiérarchie à respecter, je trouve que c’est assez évocateur.


D’ailleurs la notion de temps, de durée, est très présente au cœur de cette œuvre. Le temps de préparation, de travail, de répétition donc, mais aussi en total opposé, la durée de la carrière du danseur dont l’âge butoir est 42 ans (évoquée principalement lors de la discussion sur la réforme des retraites).
Ensuite parce que le sujet est vaste est touffu. Six ballets différents pour trois mois de tournage. J’avoue que j’ai beaucoup apprécié avoir le temps de regarder les détails des répétitions, et voir le résultat sur scène montré parfois dans son intégralité. Et puis le montage est tellement bien fait que j’ai trouvé que le tout coulait sans problème. Peut-être que je suis trop habituée à sauter du coq à l’âne entre mes différents cours, mes différents spectacles, mais tout m’a paru limpide, tout m’a semblé s’articuler, faire sens. A part peut-être les 10-15 dernières minutes un poil redondantes qui suivent les dernières images sur les sous-sols de Garnier.

Mais je crois que ce qui me plait par-dessus tout dans l’approche de ce film-document, c’est cette façon qu’il a de souligner les petits détails et de nous montrer ainsi qu’en danse, rien n’est acquis. Qu’il n’y a pas un point que l’on vise et qu’une fois ce point atteint on peut se rouler les pouces. Que malgré des années de travail au plus haut niveau, même quand on est danseur étoile de l’Opéra de Paris, on doit faire attention à son en dehors, à la réception de ses pirouettes, à la façon dont on descend de son arabesque, etc.
Il y a un travail constant, une demande perpétuelle de correction de détails que je trouve passionnante. Cette idée n’est certes pas nouvelle, mais dans le contexte de ce documentaire je trouve que c’est assez rafraichissant au final. Ca permet de mettre les choses en perspective en quelque sorte.
Et je dois bien l’avouer ça me donne un bon exemple pour quand mes élèves me disent d’un seul coup "Mais c’est compliqué la danse en fait" ou encore "Mais pourquoi on fait des exercices techniques ?"… Parce que oui j’ai encore des élèves qui viennent en cours et sont persuadés qu’après seulement 1h ils seront au niveau de Sylvie Guillem… J’exagère, mais on n’en est pas loin.


Note:note sur 6



La danse dans le film

Six ballets sont donc travaillés et/ou représentés par la compagnie au cours du film (l’impression d’en oublier un ceci dit, je me rattraperai avac le DVD): deux œuvres du répertoire classique Paquita et Casse Noisette, trois commandes à des chorégraphes contemporains Romeo et Juliette de Sasha Waltz, Genus de Wayne McGregor et Le Songe de Médée d’Angelin Preljocaj (œuvre rentrée au répertoire d’Opéra en 2004) et enfin The house of Bernarda de Mats Ek (œuvre datant de 1978).

Je ne pourrais pas vous parler globalement de ces œuvres, j’ai eu un regard très différent à chaque fois suivant les styles et les chorégraphes.

Pour les deux œuvres classiques, j’ai adoré voir la technique de près, le travail sur le détail donc (comment faire descendre la jambe pendant le tour depuis le retiré), la puissance dans l’exécution (les 10000 fouétés de Marie-Agnès Gillot, la minuscule séquence de Nicolas Le Riche), bref, la qualité du travail, tout simplement.

Pour les œuvres contemporaines ça a été du cas par cas. J’ai beaucoup aimé la douceur et l’esthétique du Romeo et Juliette, et puis le coup de pied d’Aurélie Dupont qui s’enroule sur le bord du balcon. J’ai presque trouvé supportable le Mats Ek, peut-être grâce aux danseurs, je ne sais pas. Mats et moi c’est une histoire qui n’a jamais vraiment roulée, je reconnais son style à des kilomètre et à chaque fois ça me donne presque des boutons. Là en petite dose, c’est presque passé.


Le Médée de Preljocaj, c’est une autre histoire encore puisque je l’ai vu sur scène lors de sa création pour l’Opéra en 2004. J’étais plantée au deuxième rang de Garnier et je me le suis pris en pleine poire c’est le cas de la dire. Je suis toujours mitigée sur Angelin, il y a des œuvres que j’adore et d’autres que je déteste. Ce Médée fait partie de la première catégorie.
J’ai gardé le meilleur pour la fin, Genus de McGregor, qui a fait vibrer mes entrailles de danseuses contemporaine biscornue. Les moments de travail dans le studio autour du pas de deux étaient tout simplement grandioses. L’engagement des danseurs, leur respiration, leurs contorsions et cette sorte d’abandon dans certains mouvements, c’était parfait. Je regrette juste de ne pas avoir vu le résultat de ce passage exact sur scène.




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vendredi 26 mars 2010

[Actu] Dancing Across Borders: Le documentaire d'Anne Bass programmé à New York

Aujourd’hui sort sur les écrans New Yorkais le documentaire Dancing Across Borders. Réalisé par Anne Bass, le film suit le parcours du jeune cambodgien Sokvannara "Sy" Sar devenu danseur au ballet de Seattle. Depuis ses débuts dans une petite compagnie de danse à Angkor jusqu’à ses premiers pas sur des grandes scènes américaines, la réalisatrice se focalise sur les notions de d’adaptation et cultures.

Voici la bande annonce et quelques photos d’exploitation.











Le film n’est pour l’instant programmé qu’aux USA. Mais vous pouvez cliquez ici pour accéder au site officiel et recevoir des informations sur les programmations du film et sa future sortie DVD.





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lundi 1 mars 2010

[Actu] Aurélie Dupont, l’espace d’un instant: le documentaire de Cédric Klapisch sur France 3

Mardi 2 mars, France 3 diffusera le documentaire Aurélie Dupont, l’espace d’un instant en deuxième partie de soirée (22h40). Réalisé par Cédric Klapisch, le documentaire suit la danseuse étoile dans quatre de ses plus grands rôles: La Dame aux camélias (John Neumeier), Le Lac des Cygnes et Raymonda (versions Rudolf Noureev) et Le Parc (Angelin Preljocaj).






Le documentaire sortira en DVD le 11 mars avec en bonus deux pas de deux. Celui de l’acte III de La Dame aux camélias et celui du Parc, Abandon.


Source

Merci à Caro pour le tip






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mercredi 6 janvier 2010

[Doc] Pas à pas (2010)

France, 2010

Catégorie: Film Documentaire
Réalisation: Blanca Li
Chorégraphie: Blanca LI
Avec: La Compagnie Blanca Li et L'Ensemble Vocal Sequenza 9.3


Documentaire sur la création du spectacle Corazón Loco de Blanca Li au théâtre de Chaillot.

Critique écrite pour FilmDeCulte.com



En 2007, la chorégraphe/danseuse/réalisatrice Blanca Li créait le spectacle Corazón Loco, né de sa rencontre avec le groupe de musique vocale contemporaine Sequenza 9.3. Une pièce pour six danseurs, huit voix et une percussionniste dans laquelle mouvements et musique ne font qu’un pour explorer le thème universel de l’amour. C’est cette aventure que le documentaire Pas à pas nous fait découvrir, témoin passif d’un moment de création. Blanca Li pose sa caméra, sans fioriture, et laisse se dérouler les instants bruts de décoffrage : les idées, les complicités, les désaccords, les obstacles à franchir. Parfois un peu trop anecdotique sur le début, le film s’envole sur sa deuxième moitié quand la petite équipe quitte la salle de répétition et investit la scène du théâtre de Chaillot. A l’instar de l’espace scénique, le sujet et les moindres détails (décors, voix, costumes) prennent une réelle ampleur, se montrent plus palpitants. De plus, pour briser le rythme un peu ronflant de ce documentaire somme toute très basique, la réalisatrice a eu la bonne idée d’alterner certains moments de répétitions avec leur rendu sur scène, et d’inclure trois séquences au montage plus rapide jouant avec beaucoup de fraîcheur sur des musiques extra-diégétiques. Le tout fonctionne plutôt bien sur la longueur et l’on regrettera que ce documentaire ne soit pas sorti sur les écrans en parallèle de la tournée du spectacle en 2007 pour pouvoir aller (re-)voir le résultat sur scène à la sortie de la salle.







Note:
note sur 6



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mercredi 22 octobre 2008

[Doc] RIZE (2005)

Puisque Manu en parle dans son avis sur la question, je me suis dit que c'était le moment de ressortir ma critique de Rize écrite pour FilmDeCulte en 2005 lors de sa sortie ciné.


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Rize
USA, 2005
Réalisation: David LaChapelle
Chorégraphies: Cast


1992, à la suite de l’affaire Rodney King, des émeutes raciales éclatent à South Central, Los Angeles. Pour se relever du chaos ambiant, Tommy the Clown invente le clown dancing. Dix ans plus tard le photographe David Lachapelle revient sous forme de documentaire sur ce nouveau courant de danse et son dérivé, le krump.




IL Y A DE L’ORAGE DANS L’AIR

En compétition aux éditions 2005 des festivals de Sundance et Tribeca, c’est par la porte de Deauville que Rize fait son entrée sur notre territoire. Sur fond bleu et jaune, apportant dans ses valises la chaleur de l’été californien, le krump déboule sur nos écrans muscles saillants et toutes dents dehors pour conquérir un public encore novice. Années soixante, Martin Luther King ouvre le bal dans sa lutte pour les droits civiques des noirs américains. La pellicule se déroule sur un Los Angeles de flammes et de gravats. Quarante ans plus tard, tout semble être resté à l’identique. Mêmes voitures carbonisées en fond, mêmes personnes passées à tabac au premier plan. Il y a pourtant quelque chose de changé dans cette scène version 2002. La caméra se rapproche. Aucune arme dans les mains de ces femmes, simplement leurs paumes s’étalant avec ardeur sur un dos courbé. Aucune larme, aucun cri, simplement un sourire moqueur sur le visage de la victime. L’objectif filme les corps, leurs mouvements, leurs muscles tendus et l’extrême violence qui s’en dégage. Le krump se découvre intelligemment sous nos yeux dans une analogie évidente. David Lachapelle a posé les jalons, l’historique de ce nouveau courant de danse peut commencer.



SEUL LE CIEL POUR LIMITE

Fort de sa carrière de photographe émérite, c’est au travers d’un gros travail de cadrages précis et finement étudiés que le réalisateur nous fait visiter l’univers de South Central. D’inserts sur le visage maquillé de Tommy The Clown en plans larges sur Dragon et sa bande se défiant dans une arrière-cour, il traverse les familles, leurs foyers, capte leurs témoignages. Comment le clowning est-il né? En quoi le krump en est-il le dérivé? Quelles sont les principales différences entre ces deux styles? Mais surtout, quel en a été l’impact sur cette jeune population? Si David Lachapelle s’attarde parfois sur quelques instants larmoyants un peu trop clichés ou du moins convenus, c’est pour faire repartir la machine de plus belle dans des séquences de danse d’une grande intensité. On retiendra en particulier la scène dans la Battle zone, où s’affrontent Clowns et Krumpers dans une rage corporelle à la vivacité inouïe. Remarquablement filmée et montée, cette joute dansée se place comme le point d’orgue du film, démontrant en une petite dizaine de minutes tous les tenants et aboutissants de cette nouvelle forme d’expression. Batte de base-ball à la main, mini-jupes de pompom girls et maquillages pailletés, ces gangs du XXIe siècle ont choisi pour seule arme le mouvement dans sa forme la plus brute.






Note:
note sur 6




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mercredi 16 juillet 2008

[Docu] Planet B-Boy (2008)

Planet B-Boy
Etats-Unis, 2007
Réalisation: Benson Lee
Chorégraphies:
- Gamblerz & Last For One (Corée)
- Phase T (France)
- Ichigeki (Japon)
- Knucklehead Zoo (USA)


Documentaire sur la breakdance. De Las Vegas à Osaka en passant par Paris, et Seoul, les b-boys du monde entier n’ont qu’un seul rêve, gagner le Battle of the Year organisé tous les ans en Allemagne.


Je vous en parlais il y a deux semaines, et non content de faire le tour des salles américaines et canadiennes, ce documentaire s’est retrouvé dans la programmation du festival d’Auckland. Une aubaine.

Contrairement à ce que l’on pourrait croire si l’on se fie au teaser et à l’introduction du film Planet B-Boy n’est pas un documentaire sur l’historique du hip-hop ou sur la mise en place de ce phénomène comme avait pu l’être Rize pour le Krump. Après un rapide prologue rappelant comment est née la culture hip-hop et principalement sa partie danse, le documentaire s’atèle principalement à montrer 4 approches du style en suivant les représentants des 4 nations les plus à la pointe lors l’édition 2005 de Battle of the Year.

Corée du Sud, France, Japon et USA, chaque pays ayant une façon différente de traiter cette danse, de la confronter son entourage familial, à sa culture. D’interviews des danseurs et de leurs familles, en extraits de répétition puis de compétition, on en apprend un peu plus sur les forces qui caractérisent chacune des équipes. En Corée du Sud il s’agit de trouver le mouvement le plus inattendu, le plus neuf, le jamais vu. En France, c’est la technique qui prime, la qualité de l’exécution. Au Japon, on se focalise principalement sur le travail chorégraphique. Enfin, au USA, c’est l’esprit battle qui domine.





Cependant ce choix dans la narration est à double tranchant. Son avantage est d’éduquer notre regard à la lecture de cette danse. Planet B-Boy le clame dès le départ, le b-boying n’est pas seulement de l’improvisation, bien au contraire, c’est une danse aux pas définis qui s’écrit, se construit, se lit. En axant notre regard sur différents aspects qui composent cette danse (le battle, la technique d’exécution, la création des figures, l’écriture chorégraphique) le documentaire donne aux spectateurs les outils nécessaires pour lire plus en profondeur les chorégraphies présentées.

Seulement à trop vouloir réhabiliter le genre aux yeux du grand public le film se mort parfois un peu la queue, portant la breakdance aux nues oubliant qu’au final c’est un style de danse parmi d’autres. De plus je trouve que c’est dommage que ce film ne sorte que maintenant car les mentalités vis-à-vis du hip-hop ont grandement évoluée depuis 2005.



Au niveau des chorégraphies, c’est bien évidemment du très bon niveau. Il faut retenir principalement celle du crew japonais (non ce n’est pas une légende, les japonais sont vraiment les meilleurs en chorégraphie) d’une inventivité incroyable jouant sur l’idée de la musique créatrice de mouvement. Le documentaire se termine d’ailleurs en disant que cette chorégraphie est rentrée dans les annales du Battle of the Year comme étant la meilleure jamais présentée. Celle du crew français était également très sympa surtout dans sa deuxième moitié avec des idées très intéressantes et une très belle qualité de mouvement. Par contre la réalisation et principalement les cadrages sont parfois un peu hasardeux…

Quoi qu’il en soit ce genre de documentaires s’adressant au grand public est toujours très intéressant. Si le film ne sort pas près de chez vous, n’oubliez pas de louer le DVD à partir du mois d’Octobre…


Note:




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lundi 30 juin 2008

[Actu] Planet B-Boy: la bande annonce

En faisant le tour des blogs de mon Netvibes je suis tombée sur une news plus qu’intéressante.


Elephant Eye Films vient de sortir un documentaire sur les B-Boy du monde entier, l’évolution de ce genre finalement pas si connu que l’on pourrait le croire. Planet B-Boy a été présenté dans de nombreux festivals internationaux en 2007 et est sortit au cinéma en mars dernier à New York et Los Angeles. Il fait actuellement le tour des salles américaines et canadiennes et sortira en DVD en octobre prochain.

Voici la bande annonce qui fait très envie!



Et pour en savoir plus il suffit de se rendre sur le site officiel.

Via Le Debugger



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