mercredi 27 février 2008

[TV] The Sarah Connor Chronicles – Episode 7, Saison 1: The Demon Hand

Trois scènes de danse dans l’épisode 7 des Chroniques de Sarah Connor diffusé lundi dernier. Dans le but de retrouver un joueur d’échecs russe ayant développé et volé un robot prototype à l’origine de skynet, la cyborg Cameron se fait passer pour une nouvelle élève dans l’école de danse classique de la sœur dudit joueur-voleur.







La première scène est un instant de découverte pour Cameron (la scène s’ouvre sur la fin d’un cours débutant auquel elle participe - voir photos ci-dessus) mais également une mise en place de la dernière des trois scènes. Alors que Cameron essaye de comprendre le fonctionnement de la danse classique en regardant une élève avancée faire des sauts de chats et pirouettes, la professeur de danse lui dit: "[Your] upper body is a little mechanical. […] We need to develop your flexibility and your imagination. Remember, dance is the hidden language of the soul." ("Les mouvements de ton buste sont un peu méchaniques. […] Il va falloir développer ta souplesse et ton imagination. Souviens toi, la danse est le langage caché de l’âme.").













Ce à quoi répondra Reese, plus tard dans l’épisode lorsqu’elle raconte son cours de danse: "Encore faut-il avoir une âme".

La deuxième scène, beaucoup plus courte (Cameron observe son professeur en train de s’entraîner) sert, elle, simplement à souligner la fascination de Cameron pour cette danse.










Enfin la troisième scène pousse plus loin ce qu’avait entamé la première. Dans sa chambre Cameron se met à danser toute seule sur une ballade au piano, et Reese de la contempler tout ému par la porte entre ouverte alors que la voix off de Sarah Connor vient d’énoncer: "There are things machines will never do. They cannot possess faith, they cannot commune with God, they cannot appreciate beauty, they cannot create art. If they ever learn these things, they won’t have to destroy us. They’ll be us." ("Il y a certaines choses que les robots ne pourront jamais faire. Ils ne peuvent pas avoir la foie, ils ne peuvent pas communier avec Dieu, ils ne peuvent pas apprécier la beauté, ils ne peuvent pas créer de l’art. Si jamais ils apprennent ces choses là, alors ils n’auront pas à nous détruire. Ils seront nous.").






Evidemment la scène est chargée de gros sens étalé au rouleau et semble un peu pompeuse. Mais contrairement aux deux autres scènes, et surtout aux habituelles scènes que l’on peut voir généralement dans les séries TV, elle est admirablement mise en scène. De très beaux cadrages jouant avec la notion de cadre dans le cadre (la porte, le miroir, la fenêtre), de gros plans, de décadrages; utilisation du reflet, de la lumière, des ombres, du contre jour, le tout pour mettre en valeur ou laisser imaginer une chorégraphie parfaitement écrite et interprétée.














La magie du moment est vraiment palpable, non pas seulement par les yeux rougis de Reese ou le poids de la voix off (qui finalement alourdissent un peu la scène, et se montrent redondants), mais principalement par ce joli travail de mise en scène. Une minute qui vaut réellement le détour.






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