jeudi 10 avril 2008

[Film] Southland Tales (2007)

Southland Tales
Etats-Unis - 2006
Réalisateur: Richard Kelly
Chorégraphe: Marguerite Derricks

2008, Californie. Une attaque nucléaire surprise a précipité l'Amérique dans la guerre. Pour répondre à la pénurie de carburant, la compagnie US-ident élabore un générateur d'énergie inépuisable, qui fonctionne sur les flux de l'Océan mais altère imperceptiblement la rotation de la Terre. Bientôt, la réalité s'en trouve bouleversée.




Il y a des films qui sont des sortes d’arlésiennes. On en entend parler mais on n’en voit quasiment jamais la couleur sur grand écran. Heureusement les festivals sont la pour rattraper la mise. Apres son fiasco au Festival de Cannes 2006 (la plus mauvaise note de la presse depuis la création du Festival), Southland Tales n’est sortit aux Etats-Unis et au Royaume Uni que dans un nombre très restreint de salles fin 2007 et ce dans une version un poil remontée. Pour le reste du monde ce sera un direct to video aux alentour de mai 2008, ironique pour un film dont l’intrigue futuriste se situe justement en 2008.


Pour une fois je ne me plaindrais pas des programmations kiwis puisque j’ai pu voir ce film sur grand écran dans le cadre du World Cinema Showcase d’Auckland. Et je dois dire que j’ai été assez enchantée. Les quelques bons échos que j’en avais eu par les filmdeculteurs présents à Cannes en 2006 étaient, pour ma part, tout a fait fondés. Southland Tales est un film comme j’aime. Un univers a part et graphique, des histoires qui s’entremêlent, des identités qui se brouillent, un jeu sur les frontières de la réalité, des filles musclées avec des flingues et pour couronner le tout deux scènes de danse. Bien sur ce ne sont pas les seuls "atouts" du film. Rien à redire sur la réalisation et les acteurs sont tous impeccables dans des rôles stéréotypés et plutôt manichéens. Et puis gros coup de cœur, une fois de plus devrais-je dire, pour Dwayne "The Rock" Johnson.


Ceci étant dit passons a la danse…

La première séquence met en scène de personnage de Justin Timberlake, qui, après avoir pris de la drogue, hallucine et se voit lipsinkant All the things that I’ve done des killers entouré de girls aux longues gambettes vêtues de petites tenues d’infirmières. Cette petite scène avait fait son effet parmi les aficionados du film. Je dois dire qu’après en avoir entendu parle en long en large et en travers j’ai été un poil déçue par rapport à mes attentes. Je la croyais beaucoup plus pêchue et surtout je pensais que Timberlake dansait également. Ceci dit elle est très bien intégrée au film reste un vrai plaisir à regarder.




La deuxième séquence intervient sur la toute fin du film. Les dandinements sur scène du personnage de Sarah Michelle Gellar se transforment en pas de 2 dans les bras de Dwayne Johnson, puis en trio avec l’ajout de Mandy More, pour se finir par un duo très sexy entre les deux demoiselles. La scène est remarquablement bien gérée…




Note:



Résumé récupéré sur Allociné


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2 commentaires:

Anonyme a dit…

pfff, mince je ne savais pas que le film ne va pas sortir sur nos écrans... ta critique donne envie en tout cas. Et en plus ce film marque le retour derrière la caméra de Richard Kelly, le réalisateur d'un film culte, d'après moi, Donnie Darko. Et aussi Sarah Michelle Gellar qui décidément a bien du mal à se faire un nom au cinéma... Merci d'en avoir parlé en tout cas.

Pineapple Jukebox Dance Show a dit…

Caro > Je suis contante de t'avoir donne envie de voir le film. J'espere qu'il marchera mieux en video que dans les salles, c'est vraiment dommage qu'il se soit casse la gueule parce que c'est vraiment tres bien!

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